L’exposition (7 novembre / 16 février) présente à la fois la comédienne et l’amatrice d’art. Elle est complétée de nombreux prêts provenant de musées et de collections particulières français et étrangers.
Jacqueline Delubac quitte Valence pour Paris dans les années 20, où sa carrière théâtrale débute en 1931 avec une pièce de Sacha Guitry qu'elle épousera en 1935. Elle vivra entourée d'oeuvres d'art et ne cessera d'en acquérir créant une collection très riche au fil des années.
«J’ai un bon œil, j’ai eu le bonheur d’avoir un assez bon instinct et d’acheter des peintures de Poliakoff, de Fautrier, de Dubuffet qui étaient peu connus et j’ai la joie de les avoir acquises quand tut le monde se moquait de moi
Sans héritier, elle choisit de tout léguer au musée des Beaux-Arts de Lyon. L'institution lyonnaise reçoit ainsi 35 tableaux ou pastels de Monet, Manet, Renoir, Degas, Bonnard, Vuillard, Léger, Braque, Picasso, Miró et Bacon... Ce legs exceptionnel, complété par quelques bronzes de Rodin et les tableaux du XIXe siècle ayant appartenu à Myran Eknayan, son époux, est révélé au public en 1998 dans les salles du musée tout juste rénové. Le legs de Jacqueline Delubac permet depuis au musée des Beaux-Arts de Lyon de présenter la première collection impressionniste hors de Paris, tandis que les œuvres modernes et contemporaines offrent des grands jalons de l’art du XXe siècle.
Une scénograpie originale
L’exposition est une invitation à parcourir une reconstitution de l’appartement de Jacqueline Delubac, pour retracer la carrière et la vie de la collectionneuse, à la rencontre de ses choix résolument modernes
Vendredi 7 novembre de 18h à 22h - Nocturne autour de la mode : Lancement de l’exposition avec la participation du créateur Alexis Mabille.
Vous avez jusqu'au 20 novembre pour gagner des laisser-passer en jouant à notre quizz.