Michel Barnier, candidat à la présidence de la future grande région Rhône-Alpes Auvergne est l'invité de Paul Satis dans "La voix est libre"(11h30). Il réclame "une primaire ouverte à tous les citoyens pour réunir au delà de l'UMP et créer une majorité plurielle, sans sectarisme".
C'est notre invité politique de la semaine. Michel Barnier est samedi (11h30) l'invité de Paul Satis dans la Voix est libre. L'émission, enregistrée vendredi après-midi, livre de précieux éléments sur la stratégie électorale de Michel Barnier, qui s'est porté officiellement candidat à la présidence de la future grande région "Rhône Alpes Auvergne".
"C'est une région difficile à unifier, plus grande que la Suisse et le Danemark. Mais je suis né ici à Grenoble et c'est là que j'ai envie d'être utile. J'ai l'énergie, j'ai l'expérience et j'aime bien rassembler pour créer du progrès"
Paul Satis le questionne alors sur sa stratégie électorale face à Laurent Wauquiez, député-maire du Puy en Velay, qui lui aussi convoite le poste. Michel Barnier répond qu'il souhaite rassembler bien au delà de l'UMP. Il parle du centre, de l'UDI," peut-être du Modem, d'acteurs de la société civile et d'autres horizons". D'où l'idée d'organiser "une primaire ouverte à tous les citoyens" pour constituer "cette majorité plurielle et cohérente, sans sectarisme". Et de rajouter : "Je ne crains pas de concurrence"
"Conçoit-il du dépit de ne pas avoir été retenu pour la présidence de la Commission Européenne ?" lui demande Paul Satis. Il dit n'avoir aucune amertume. Mais ce qui le choque aujourd'hui, c'est cet accord secret passé entre de grands groupes européens et le Luxembourg pour échapper à l'impôt public. Lui qui, commissaire européen, a présenté "41 lois de régulation financière" insiste une nouvelle fois sur l'exigence d'une véritable harmonisation fiscale. Il faut dit -il "remettre de l'éthique là où ça a disparu"...