Face aux attaques du loup, près de 300 éleveurs ovins et bergers ont décidé d'aller crier leur désarroi à Paris. Mobilisés à l'appel de la Fédération Nationale Ovine (FNO) et de la FNSEA, ces bergers devaient être reçus jeudi après-midi au ministère de l'Agriculture par le ministre Stéphane le Foll.
Les éleveurs ovins réclament "un nouveau plan loup efficace : pour 2014-2015, le nombre de tirs de prélèvement autorisés par les préfets est plafonné à 24 loups. Il pourra éventuellement être porté à 36 si le nombre de 20 bêtes tuées est atteint. Mais c'est insuffisant pour les éleveurs.
Leur constat est clair : le loup, qui est revenu en France par le Mercantour en 1992, ne cesse de gagner du terrain. A ce jour, la population de loups est plutôt estimée à 300 avec une progression de la population de 15 à 20% par an, ce qui affole les bergers. Au dernier recensement connu -remontant à fin août- l'administration comptabilisait cette année 4 800 victimes du loup, principalement des brebis. Environ 1000 de plus que l'an dernier à la même date. La région et notamment les départements de Drôme et Ardèche, sont concernés.
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Le territoire compte en tout 50 000 éleveurs et près de 5,2 millions de brebis.