Des incidents ont éclaté samedi après -midi à Lyon en marge d'une manifestation anti-FN. 500 casseurs cagoulés, vêtus de noir et déterminés, s'en sont pris à des commerces dans le quartier de la Guillotière.La police a dû faire usage de lacrymogènes en réponse aux jets de projectiles.
Une manifestation contre la tenue du congrès du Front national à Lyon, rassemblant 2.500 à 5.000 personnes à l'appel d'organisations antiracistes, de partis de gauche et de syndicats, sous haute surveillance policière, a avorté samedi après l'irruption de "casseurs" .Elle s'est dispersée à la demande de la police.
Des incidents ont malgré tout éclaté quand cinq cents personnes, vêtues de noir et cagoulées, dont des Allemands et des Italiens, s'en sont prises à des commerces et du mobilier urbain. Elles ont brisé des vitrines et renversé des panneaux au moment où le cortège arrivait sur la place de la Guillotière dans le centre-ville, peu avant 16H00.
Les forces de l'ordre, mobilisées en très grand nombre, ont chargé les manifestants sur un pont enjambant le Rhône, où sur une grande banderole figurait la formule "la chasse aux loups est ouverte". Elles ont fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogènes en réponse à des jets de projectiles qui ont touché des policiers. Il y a eu plusieurs interpellations.
Des incidents ont malgré tout éclaté quand cinq cents personnes, vêtues de noir et cagoulées, dont des Allemands et des Italiens, s'en sont prises à des commerces et du mobilier urbain. Elles ont brisé des vitrines et renversé des panneaux au moment où le cortège arrivait sur la place de la Guillotière dans le centre-ville, peu avant 16H00.
Les forces de l'ordre, mobilisées en très grand nombre, ont chargé les manifestants sur un pont enjambant le Rhône, où sur une grande banderole figurait la formule "la chasse aux loups est ouverte". Elles ont fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogènes en réponse à des jets de projectiles qui ont touché des policiers. Il y a eu plusieurs interpellations.
Le cortège, parti de la place Jean-Macé (7e arrondissement), devait rejoindre la place des Terreaux devant l'Hôtel de Ville (1er arrondissement), où une prise de parole était prévue. Il s'est dispersé en route sur un quai du Rhône tandis que des affrontements sporadiques opposaient manifestants et forces de l'ordre.
"La manifestation a été infiltrée par des casseurs qui étaient masqués, le corps protégé par de la mousse pour certains. Ils ont commencé à casser des vitrines et du matériel urbain, avant de prendre des barrières de chantier et d'avancer
avec. La police a essayé de les encercler", a raconté à l'AFP un membre de la CFDT parmi les manifestants.
Les devantures de trois banques ont été endommagées à coups de marteau. Dans la confusion et au milieu des badauds, de petits groupes se sont dispersés dans les ruelles de la presqu'île, abandonnant vêtements, cagoules, lunettes et gants tandis qu'un hélicoptère des forces de l'ordre survolait le centre-ville.
Les organisateurs du défilé avaient insisté sur le caractère pacifiste de la manifestation,mais la préfecture du Rhône avait prévenu qu'un important dispositif de sécurité serait mis en place pour prévenir les débordements et interpeller leurs auteurs éventuels."Il n'est en effet pas admissible que des individus annoncent publiquement leur volonté de répandre la violence", avait souligné la préfecture vendredi, alors que des tracts diffusés à Lyon et via internet appelaient à une "manifestation offensive contre le FN, le racisme d'État et les crimes policiers".