Nicolas Sarkozy est arrivé samedi largement en tête de l'élection à la présidence de l'UMP (64,5%), devançant largement Bruno Lemaire (29,18%) et le député de la Drôme Hervé Mariton (6,32%). 58,1% des militants de l'UMP ont participé à la consultation par internet, bien davantage qu'en 2004.
La mobilisation des militants (58,1%), "d'un niveau inégalé dans l'histoire de notre mouvement, est la meilleure réponse à deux années de querelles internes et de divisions", écrit M. Sarkozy, en allusion à la guerre Copé/Fillon qui avait failli faire imploser l'UMP fin 2012.
Le nouveau patron du principal parti d'opposition a également annoncé qu'il rencontrerait,"dès lundi, les principaux responsables de (sa) famille politique afin de créer les conditions du plus large rassemblement". Le vote, qui "marque un nouveau départ" pour l'UMP, a-t-il ajouté, s'est toutefois traduit pour lui par un score relativement moyen, même s'il lui assure de rester aux manettes jusqu'à la "primaire ouverte" de 2016.
"La volonté de renouveau devra être entendue et respectée", a de son côté prévenu M. Le Maire. Avec ce bon résultat, il distance désormais les autres quadras de l'UMP comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez ou François Baroin.
Le nouveau patron du principal parti d'opposition a également annoncé qu'il rencontrerait,"dès lundi, les principaux responsables de (sa) famille politique afin de créer les conditions du plus large rassemblement". Le vote, qui "marque un nouveau départ" pour l'UMP, a-t-il ajouté, s'est toutefois traduit pour lui par un score relativement moyen, même s'il lui assure de rester aux manettes jusqu'à la "primaire ouverte" de 2016.
"La volonté de renouveau devra être entendue et respectée", a de son côté prévenu M. Le Maire. Avec ce bon résultat, il distance désormais les autres quadras de l'UMP comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez ou François Baroin.
Quant à M. Mariton (6,32%), il s'est félicité auprès de l'AFP "d'avoir rassemblé 10.000 voix", bien qu'il ait disposé "de beaucoup moins de moyens et bien moins d'exposition médiatique" que ses "concurrents".
58,1% des plus de 268.000 adhérents de l'UMP ont participé au vote, par internet.Soit davantage qu'en 2004 (53,29%), quand M. Sarkozy avait été élu pour la première fois, avec 85% des voix, à la présidence du parti, et en 2012 (54,35%)
Le scrutin a été marqué par des cyber-attaques sans conséquences mais qui ont conduit l'UMP à porter plainte.