Invité dans le 19/20 de France 3 Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, désormais candidat officiel à la présidence de la grande région Rhône-Alpes /Auvergne a tendu la main à Michel Barnier, également candidat. Il n'écarte pas l'hypothèse d'une primaire : "S'il en faut une, faisons la rapidement"...
C'est un homme pressé. Un Lyonnais de souche, un Auvergnat d'adoption. Pressé d'en découdre avec les élus de l'actuelle majorité dont il dénonce les dérives budgétaires : "La région est mal gérée, estime Laurent Wauquiez. Ils ont dépensé 80 millions pour créer un palais régional". Il en profite pour défendre la politique alternative qu'il entend mettre en place. Plus précisément : "Les élus ne doivent pas augmenter les impôts. Au Puy-en-Velay, dont je suis le maire, les impôts baissent depuis 3 ans. Je veux faire la même chose à la région."
Paul Satis questionne alors Laurent Wauquiez sur la candidature de Michel Barnier. "Je tends la main à Michel Barnier qui peut être précieux dans notre équipe". Mais lui dit ne rien attendre de Paris, contrairement à son concurrent qui réclame l'arbitrage de Nicolas Sarkozy : "Je ne suis pas dans les petites cuisines politiciennes".
Lui se veut déjà légitime, de cette légitimité du terrain qu'il revendique et fort du soutien de plusieurs parlementaires de la région et de sa nouvelle garde. Tous ces jeunes maires élus récemment aux municipales lui ont manifesté aujourd'hui leur soutien : "Ce qui compte, c'est la dynamique collective".
Mais il n'écarte pas pour autant le recours à un ultime arbitrage par les militants eux-mêmes. Il s'y résoudra, sans doute à contre-coeur : "S'il faut une primaire, faisons la rapidement !"...
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