Le risque annuel de décès chez les hommes de 30-64 ans est trois fois plus élevé chez les chômeurs que chez les actifs
Le chômage affecte la santé physique et encore plus la santé mentale. L’augmentation de
l’anxiété, du stress, des symptômes de mal être, de la dépression voire du suicide est
constatée dans la majorité des études. Le taux de suicide est multifactoriel. Son lien de causalité avec le chômage est difficile à démontrer. Il n’en reste pas moins que le risque annuel de décès chez les hommes de 30-64 ans est trois fois plus élevé dans le groupe chômage que chez les actifs occupés du même âge dans les 5 années qui suivent le début de la période chômage. Une surmortalité multipliée par deux pour les femmes, chez qui on enregistre un effet de » classe sociale », le risque s’accroissant d’autant que le niveau s’abaisse dans ce qu’il est convenu d’appeler « l’échelle sociale. »
Reportage de Sophie Valsecchi et Mouloud Aïssou autour d'un ancien cadre commercial licencié qui, pour aider les chômeurs, a créé un site internet : www.explorajob.fr