Ce sont surtout des votes qui ont marqué cette première assemblée plénière de la nouvelle collectivité intercommunale lyonnaise.
Ce premier conseil métropolitain était principalement consacré à la désignation par vote des membres de son exécutif, à sa voir le président, les 25 vice-présidents et les 24 conseilleurs métropolitains.
Contrairement au Grand Lyon qui prévalait jusqu'à la fin de l'année, aucun de ces postes n'a été proposé à l'opposition. Certains auraient pourtant été proposés à plusieurs élus siégeant à droite.
Les élus de l'UMP et de l'UDI ont déploré cette situation de fait qui marque un "décalage entre le discours et la réalité", comme l'a souligné Philippe Cochet (groupe Ensemble pour la Métropole).
De son côté, à gauche, le GRAM a estimé que la représentativité aurait impliqué la présence dans l'exécutif de tous les groupes. Les autres formations de gauche, après avoir laissé entendre qu'ils ne voulaient pas être pieds et mains liés, se sont rangées derrière le président, Gérard Collomb, visiblement satisfait de consolider sa majorité.