Une femme de 67 ans, Thérèse Priest, habitante de Pont-de-Veyle, dans l'Ain, a été enlevée lundi matin (19 janvier), à Bangui, en Centrafrique. La sexagénaire était en mission humanitaire...
Ci-dessous la réaction du maire de Pont de Veyle après l'enlévement :
La française a été enlevée en compagnie d’un employé humanitaire centrafricain, probablement par des miliciens chrétiens anti-balaka, mécontents de l'arrestation d'un de leurs chefs.
Thérèse Priest et l'employé centrafricain enlevé en même temps qu'elle, font partie de l'ONG médicale catholique CODIS (Coordination Diocésaine de la Santé). Ils circulaient à bord d'un 4x4, qui transportait des médicaments, lorsqu'ils ont été braqués par un groupe de quatre hommes armés de Kalachnikov lundi matin vers 8H00 locales (07H00 GMT) à Bangui. Un troisième homme, religieux qui conduisait le véhicule, a été relâché et a pu décrire les circonstances de l'enlèvement.
Ci-dessous le reportage de France 3 Bourgogne (récit Michel Gillot / montage : Luis André)
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Le reportage de France 2 (20/1/15)
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Il s’agit du premier enlèvement d'un ressortissant français dans le pays depuis le début de la crise en 2013. Dans un communiqué publié dans la soirée, le Quai d'Orsay a appelé à "libérer au plus tôt" la femme enlevée, soulignant que "la France déplore cet acte contraire au droit humanitaire".
Avec son mari, elle avait créé l'ONG Imohoro en 2005
Thérèse Priest est originaire de Saône-et-Loire. Avec son mari, elle est installée depuis une quinzaine d'années à Pont-de-Veyle, dans l'Ain. Le couple se rendait régulièrement en Centrafrique pour mener des actions humanitaires engagées par l’association Imohoro. Le nom de l'association est celui d’un village de Centrafrique. L'association du couple récolte des fonds, notamment autour de Pont-de-Veyle, destinés à équiper le village de dispensaire, puits, école et de former les populations à leur entretien…