Le coach de l'Evian-Thonon-Gaillard Club revient sur le match de son équipe, joué cet après-midi, face à Toulouse. Une victoire 1 à 0 avec une première période dominée mais une fin de match compliquée.
Malgré la victoire importante de l'ETG face à Toulouse, l'entraîneur des Haut-Savoyards n'était pas content de la prestation de ses joueurs.
Pascal Dupraz (entraîneur d'Evian-Thonon-Gaillard) : "On ne va retenir que la victoire aujourd'hui. L'ouverture du score précoce d'Adrien Thomasson dès la 3e minute de jeu nous a lancé à défaut de nous libérer. La fusée n'est jamais partie. Ce fut un match terne, certainement notre plus mauvais depuis le début de la saison. Lorsque vous êtes entraîneur, vous ne pouvez pas vous satisfaire d'une prestation comme celle-ci. Mais il y a quelques explications à cela. La première, elle est toute trouvée, c'était un match de la peur entre deux équipes mal classées, donc c'était difficile de se libérer. La deuxième, c'est que certains de mes joueurs rajoutent des dribbles, des tours sur eux-même ou des gestes inutiles. Les joueurs d'exception peuvent se permettre de le faire, mais sauf le respect que je dois à mes joueurs, ces joueurs d'exception ne sont pas chez nous. Aujourd'hui, on doit cette victoire à la chance mais surtout à notre gardien. (...) Je pense que certains joueurs sont trop économes de leurs efforts. Quand on voit que certains qui ont bientôt quarante ans courent plus que des garçons de vingt-deux ans, ce n'est pas normal. "
Benjamin Leroy (gardien d'Evian-Thonon-Gaillard) : "Je n'ai pas regardé le classement, mais je savais que si on gagnait ce match, on sortirait de la zone de relégation. On marque très tôt dans le match, et on aurait pu alourdir le score si on avait mieux joué les coups en fin de match. Au lieu de ça, nous nous sommes exposés à un retour des Toulousains alors que nous étions en supériorité numérique. Il va falloir régler certaines choses. Ça s'est bien passé pour moi aujourd'hui. Je savais que j'aurais moins de travail contre Toulouse que contre Paris, mais il fallait être présent, et c'est ce qui s'est passé en fin de rencontre".