C'est l'heure du retour des Champions.Trois médailles dont une en or aux Mondiaux de ski de Beaver Creek, un bilan satisfaisant pour Michel Vion, le patron de la Fédération Française de Ski, même si "ça aurait pu être 5 médailles, avec un peu plus de réussite et quelques centièmes en plus."
Bilan de l'équipe de ski après les Mondiaux de... par France3AlpesIl a encore les traits un peu tirés d'un voyage compliqué. Neige et bouchons sur la route du retour. Le patron de la Fédération est toutefois heureux du bilan de ces Mondiaux. "On avait annoncé trois médailles dont une en or, nous sommes dans l'objectif" mais "quand on fait du sport, on a toujours un peu de regrets, ça aurait pu être 5 médailles avec un peu plus de réussite. Tout s'est joué à quelques centièmes près."
Des regrets en descente bien sûr, en combiné aussi forcément...mais ces résultats reflètent "un vrai bon groupe chez les garçons, une très bonne émulation, une vraie force qui fonctionne entre toutes les différentes générations", se félicite Michel Vion qui veut aborder la suite "avec calme et lucidité, sans mettre plus de pression qu'il n'en faut sur les athlètes" même "s'il va falloir travailler le détail, le petit centième qui nous manque encore, surtout avec les plus jeunes."
Le centième qui fait la différence se joue dans la tête, entre le portillon et la toute première porte "
Et Michel Vion dresse le diagnostic: "Il nous manque encore le tout petit déclic. Il faut travailler le détail qui fait la marque des plus grands.Ce n'est souvent pas au niveau technique que se fait la différence. Elle se joue d'abord sur le plan psychologique, dans la tête, entre le portillon et la toute première porte."
Le bilan forcément est plus morose chez les filles même si Michel Vion reconnaît qu'elles ont des circonstances atténuantes, "non épargnées par les blessures, mais avec de belles aptitudes qui donnent à espérer dans les deux années à venir, à condition de faire évoluer les méthodes d'encadrement et d'entraînement". " "Il ne s'agit pas", conclut Michel Vion, "de tout révolutionner mais de faire différemment que chez les garçons, et de ne pas disperser les moyens."L'équipe des filles connaît des difficultés, ce n'est pas nouveau"