Fils de Stéphane Lauvergne, figure clermontoise du basket des années 90 et 2000, Joffrey a découvert la NBA en 2015 en intégrant l'effectif des Denver Nuggets. Regardant les play-offs de loin, il savoure des vacances en Auvergne avec sa famille avant de retrouver très vite les parquets américains.

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A 23 ans, Joffrey Lauvergne a déjà une solide expérience du basket mondial. Fils du basketteur clermontois Stéphane Lauvergne, le basketteur auvergnat (né à Mulhouse quand son père jouait pour l'équipe locale) a déjà connu cinq clubs depuis le début de sa carrière. Après Chalon-sur-Saône, Valence (Espagne), Belgrade (Partizan) et Moscou BC khimki), il a posé ses valises aux Etats-Unis. En février 2015, il a été intégré à l'effectif des Denver Nuggets, disputé 24 matches de NBA et terminé 12ème sur 15 de la conférence Ouest.
 
Depuis, il est revenu sur les terres familiales, en Auvergne, où il s'entraîne quotidiennement avec son père avant de retourner de l'autre côté de l'atlantique pour une saison pleine sur le sol américain. Invité du journal des sports de France 3 Auvergne (24/05/2015), Joffrey Lauvergne a déclaré sa flamme pour le championnat NBA : "C'est le meilleur championnat du monde. J'ai joué dans pas mal de championnats, dans pas mal d'équipes différentes en Europe, chaque endroit avait ses qualités et ses défauts. La NBA, ça me plait beaucoup".
 

Aujourd'hui, je suis à Denver, la chose qui est sûre, c'est que je vais continuer à jouer en NBA mais est-ce que sera à Denver ? Ça, on ne peut jamais vraiment le savoir à l'avance. Il y a un système de "trade" où tu peux changer d'équipe à tout moment. C'est le sport business, le sport américain.

 Le gaillard de 2,11 mètres n'a aucun doute là-dessus : son avenir s'inscrit en NBA. Mais aux Etats-Unis, on est à la merci du système et il est difficile de savoir sous quel maillot s'écrit son avenir. "Aujourd'hui, je suis à Denver, la chose qui est sûre, c'est que je vais continuer à jouer en NBA mais est-ce que sera à Denver ? Ça, on ne peut jamais vraiment le savoir à l'avance", confirme Joffrey Lauvergne. "Il y a un système de "trade" où tu peux changer d'équipe à tout moment. C'est le sport business, le sport américain."
 
Mais avant de se mesurer aux stars du basket mondial, il va devoir relever un autre défi avec ses copains de l'équipe de France : conserver le titre européen conquis en 2013 avec Tony Parker et consorts. Le championnat d'Europe se déroule en partie en France, du 4 au 20 septembre et une place de finaliste assurerait une qualification directe pour les Jeux Olympiques de Rio en 2016. "On est attendus au tournant dans la mesure où depuis deux étés on a de bons résultats, poursuit le pivot international, on fait partie des deux ou trois favoris. Il faut assumer maintenant."

 

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