A l'occasion de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, l’objectif de l’Agence de la biomédecine est d’inciter chacun à transmettre sa position à ses proches sur le don de ses organes après la mort.
En France, 20.000 personnes environ sont en attente d'une greffe malgré les 5 300 transplantations effectuées chaque année. En Auvergne, toujours en 2014, 89 greffes d'organes ont été réalisées alors que 308 personnes en avaient besoin. Sur ces 89 greffes, 55 étaient des greffes rénales, 20 des greffes hépatiques et 14 des greffes cardiaques.
Le projet de Loi santé prévoit un renforcement du "consentement présumé" au don d'organes. "Il n'est pas question de prélever sans s'assurer de l'absence du refus de la personne et sans discuter avec les familles. Mais nous devons faire en sorte d'améliorer les moyens de connaître l'avis du défunt", a expliqué Marisol Touraine dans une interview publiée lundi par Ouest France.
Face à la faible utilisation du registre national des refus, "il faut définir clairement quelles peuvent être les autres modalités d'expression du refus", explique-t-elle. Les nouvelles dispositions se mettront en place à partir du 1er janvier 2017.
L'Agence de la Biomédecine a lancé un spot pour inciter les 16-25 ans à dire leur choix à leurs proches.