Depuis jeudi le festival a repris ses quartiers à la Chaise Dieu. Depuis 1966 le célèbre festival fait rêver et voyager des milliers de mélomanes français mais aussi étrangers à travers la musique classique. Une histoire de passionnés depuis 50 ans.
Les vacances se terminent, c’est le signe en Haute-Loire du retour de la Chaise Dieu et de son festival. Un rendez-vous très attendu par les mélomanes et qui s’est construit une solide réputation dans le milieu de la musique classique tout au long de son histoire.
Et pourtant au tout début, en 1966, il s’agissait d’un simple concert afin de financer la restauration des grandes orgues de l’abbatiale Saint-Robert. Tout de même 2500 spectateurs se pressent György Cziffra, le célèbre pianiste hongrois.
Progressivement le festival prend ses marques, et au fil des années les nouveautés affluent. De la musique sacrée fait son apparition au début des années 70. Dès 1976, Guy Ramona prend la direction du festival et fait venir des solistes réputés dans le monde entier dans la petite commune de 600 habitants.
Un festival actuel généraliste entre musique symphonique et musique sacrée
A la fin des années 80 le festival se veut plus général et s’ouvre à d’autres expressions artistiques.Musiques françaises, italiennes, allemandes. Des musiques baroques aux musiques romantiques. Les années 90 marquent l’essor du festival, même s’il est loin d’avoir dit son dernier mot. Comme a voulu le montrer Jean-Michel Mathé, qui prend la direction du festival en 2003 ; puis Julien Caron à son tour.
Aujourd’hui encore, pour ses 50 ans, le festival montre l’ampleur de sa réputation et de son histoire.