Les principaux animateurs du peloton dont le tenant du titre, Chris Froome, seront au départ de la 69e édition du Critérium du Dauphiné qui se disputera du 4 au 11 juin entre Saint-Étienne (Loire) et le Plateau de Solaison (Haute-Savoie). 

C'est un parcours sélectif en huit étapes à travers onze départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui attend les coureurs du 69e Critérium du Dauphiné.

L'épreuve gagnée par Froome (Sky) en 2014, 2015 et 2016, ne fera qu'une courte incursion en Bourgogne avec l'arrivée de la 5e étape à Mâcon.

"Le Critérium du Dauphiné est un marchepied vers le Tour de France avec, cette année, un départ de Saint-Étienne, un concentré de montagne, un contre-la-montre individuel et un week-end final redoutable avec notamment les deux dernières arrivées en altitude" a déclaré Christian Prudhomme, directeur du cyclisme chez ASO, organisateur de la course.



Hormis le Colombien Nairo Quintana et le Français Thibault Pinot, engagés sur le Tour d'Italie, les hommes forts du peloton parmi lesquels les Français Romain Bardet, Pierre Latour, Alexis Vuillermoz ou encore le dernier vainqueur du Tour de l'Avenir, David Gaudu, seront au départ.

"C'est une épreuve magnifique. Il y aura donc plusieurs étapes sélectives. Il a le retour d'un contre la montre de 23,5 kilomètres en milieu de semaine. L'ascension du Relais du Mont du Chat (6e étape) est très attendue et sera aussi au programme du Tour de France (8,7 km à 10,3%). Il y aura l'arrivée à l'Alpe d'Huez après l'ascension inédite par le col de Sarennes tout comme l'est celle vers le Plateau de Solaison le dernier jour (11,5 km à 9,5 %)", a précisé Christian Prudhomme devant les médias.

"Quatre des cinq derniers vainqueurs du Tour de France ont gagné le Critérium juste avant et les deux premiers de la Grande Boucle en 2016 étaient aussi les deux premiers sur le Dauphiné en juin dernier", a-t-il encore rappelé soulignant que la course "révélait les forces en présence, donnait des indications sans prévoir exactement ce qu'il se passerait sur le Tour".

Pour briller dans le Tour 

De son côté, le directeur de course, Bernard Thévenet, lui même vainqueur à deux reprises (1975, 1976), a évoqué auprès de l'AFP, un "parcours classique" mais aussi "une course à étape plutôt favorable aux grimpeurs".

"On est dans les Alpes mais même en Auvergne, ce n'est pas plat non plus", a-t-il ironisé tout en soulignant que "la fin de l'épreuve est sélective""Le vainqueur doit avoir de bonnes facultés de récupération", a-t-il fait encore remarquer.

"La chance du Dauphiné est sa date car elle permet aux coureurs de se donner pleinement avec trois semaines de récupération avant le départ du Tour, soit pour maintenir leur forme, soit la modifier en cas de besoin", a analysé l'ancien vainqueur de la Grande Boucle (1975, 1977). 

"C'est d'ailleurs une épreuve que l'on doit disputer si on veut avoir une chance de briller dans le Tour de France", a estimé encore Thévenet.
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