Le directeur du Tour de France Christian Prudhomme a qualifié ce lundi 2 juillet 2018 de "gâchis" l'affaire Chris Froome. Le quadruple vainqueur avait été récusé par les organisateurs pour soupçon de dopage avant d’être blanchi par les autorités.
Le quadruple vainqueur du Tour, récusé par les organisateurs en raison de soupçons de dopage, a finalement été blanchi ce lundi par l’UCI, l’union cycliste internationale.
Il pourra prendre le départ du Tour samedi à Noirmoutier en Vendée.
Alors que le Tour de France 2018 n’a pas encore débuté, son image est déjà ternie par cette affaire.
Un gâchis pour Christian Prudhomme qui ne veut pas se prononcer sur le fond.
Tout ça pour ça
"Nous n'avons pas accès au fond. Nous n'avons pas à nous prononcer là-dessus. Mais j'ai envie de dire: quel gâchis ! Tout ça pour ça ! Dès le départ, je me suis exprimé en tant que directeur du Tour et aussi président de l'association des organisateurs. Nous n'avons cessé de dire qu'il nous fallait une réponse, nous l'avons."
dommage que la décision arrive si tard
"On était dans l'attente d'une décision, il est relaxé. Quand on nous dit qu'il n'a rien fait, on ne va pas continuer. Surtout après neuf mois d'étude du cas par les meilleurs experts. Il est vraiment dommage que la décision arrive si tard, surtout au lendemain de la fuite dans les médias de notre récusation. Mais c'est parce que nous n'avions pas de réponse dans les premiers jours de juin et que le président de l'UCI était pessimiste sur la possibilité d'en avoir une avant le départ que nous avons décidé, il y a trois semaines, de procéder à la récusation. Nous ne l'avons pas fait savoir pour ne pas jeter de l'huile sur le feu dans un climat où l'on sentait monter l'hostilité. Une indiscrétion a fait que ça s'est su."
"Il faut que le règlement change, il est adapté au sens juridique mais pas à l'attente générale. Dans pareil cas, il faut une suspension provisoire sans préjuger de la culpabilité, afin d'éviter d'entretenir les doutes et la suspicion. Des mesures très importantes ont été prises par l'UCI du président David Lappartient, sur le Tramadol qui va être interdit et les corticoïdes. Il faut aller plus loin."Le règlement n'est pas adapté à l'attente générale