Le Biberon Français : les bouteilles sont fabriquées près d'Oyonnax (Ain)

3/4 des Français se disent prêts à payer plus cher pour acheter "made in France". Raison évoquée, la quête de produits de qualité. D'où l'idée d'un entrepreneur de se lancer dans le biberon français. C'est le nom de sa marque. Il a confié la confection des flacons à une entreprise proche d'Oyonnax.

Le Biberon Français, c'est une success story... hexagonale. Au cours de l'année passée, cet astucieux biberon gigogne s’est imposé comme un accessoire de puériculture qui a la cote auprès des parents.

Le Biberon Français, comme son nom l'indique, est "made in France". Pour preuve: la tétine est fabriquée à Saint-Vidal, en Haute-Loire. Quant à la bouteille, elle est conçue et assemblée dans l'Ain, à Géovreisset, près d'Oyonnax. Benjamin Banoun a d'abord investi 240.000 euros dans les moules qui servent à fabriquer ces flacons. Il a ensuite choisi une entreprise de la Plastic Vallée pour son savoir-faire. 

Le corps de ce biberon tricolore est réalisé en Tritan puériculture. Il s'agit d'un plastique technique qui ne contient pas de bisphénol, qui ne perd pas de son éclat, et ne conserve ni les odeurs, ni les couleurs des aliments. "Ce produit nous a donné du fil à retordre," résume Daniel Millet, cogérant de la société Buathier qui réalise ces bouteilles.
 

Ce biberon ingénieux est né de l'expérience d'un papa, originaire de la région parisienne. Benjamin Banoun en avait assez des sacs remplis de biberons, assez de "trimbaler du vide" en voyage. "Une nuit d'insomnie, en vacances, j'ai dessiné les premiers biberons gigognes", raconte le père du "Biberon Français".

Pionniers dans la fabrication du biberon "trois en un", Cedric Staub et Benjamin Banoun, les deux fondateurs du "Biberon Français" continuent leur ascension. La marque est désormais disponible dans plus de 200 points de vente, en France et à l'international. Une belle aventure 100% française qui n’est pas prête de s'arrêter. Les entrepreneurs réfléchissent à une seconde vie pour ce biberon. 

Reportage Franck Grassaud et Daniel Pajonk