Canton de Lhuis (Ain): le bilan positif de la Brigade Territoriale de Contact

Huit mois après la mise en place des Brigades Territoriales de Contact (BTC), les militaires ont dressé un bilan positif, ce lundi 4 décembre, en présence du Général d'armée Lizurey, patron de la Gendarmerie nationale. "Retrouver l'ADN de la proximité et du terrain", est un objectif atteint.

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Retisser des liens de confiance, "rassurer la population" tout en renforçant la "dissuasion": depuis huit mois, cinq gendarmes de la Brigade territoriale de Contact (BTC) de l'Ain sillonnent les routes du canton de Lhuis, un "retour aux sources" salué par les habitants.

Équipés d'une tablette numérique, d'un ordinateur et d'une imprimante portables, ces deux sous-officiers et trois gendarmes adjoints participent à une expérimentation lancée en mars dans 15 communes de ce canton rural "un peu délaissé" entre Rhône et moyenne montagne, comme dans une trentaine d'autres en France.

Ce jour-là, le maréchal des Logis-chef Anthony Menard, le gendarme Benoît Pradal et la jeune brigadier Coralie Lochon attaquent leur tournée par une visite au maire de Serrières-de-Briord, Daniel Beguet. Autour d'un café, l'élu les informe des vols commis dans la nuit qui donneront lieu à une enquête de voisinage.

Tout comme ses 1.350 administrés, en majorité quinquagénaires, l'édile applaudit cette nouvelle présence des gendarmes "sur le terrain" et leur "réactivité". "On voudrait bien que ça continue, les gens se sentent un peu plus en sécurité", plaide-t-il.

Et de raconter comment à la rentrée des classes, "ils ont réglé en trois jours le problème du stationnement anarchique des parents devant l'école", là où lui n'avait "jamais réussi!".

Reportage Jean Perrier et Eloïsa Patricio

"Retour aux sources" et au terrain pour les gendarmes de la Brigade de contact de l'Ain. ©France 3

La collecte d'informations fonctionne mieux aussi. "Avant, les gendarmes restaient 20 ans dans la même brigade, de nos jours il n'y a plus cette continuité, or les gens ne vous parlent pas si vous n'avez pas leur confiance", souligne l'élu.

"Les personnes d'un certain âge retrouvent ce qu'elles ont connu il y a vingt ans et ça les rassure", confirme Benoît Pradal, ancien gendarme mobile âgé de 32 ans. "Maintenant les habitants nous connaissent, on les écoute, ils voient qu'on est des gens normaux."

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