L'épidémie de grippe sort tout juste de son premier pic, atteignant un pallier. Mais l'affluence est toujours importante aux Urgences. A Bourg-en-Bresse, ce service a mis en place un parcours différencié pour les malades et des lits dédiés pour les cas les plus graves.
Quand on arrive aux Urgences, la salle d'attente est quasiment vide. Pourtant, comme partout, ce service connaît une hausse d'activité de 30% ces derniers temps, en raison de la grippe.
Mais depuis la création des "nouvelles" Urgences, la salle d'attente est déportée. Les patients qui arrivent sont d'abord pris en charge dans une salle de tri. Une infirmière réalise un premier diagnostic. L'attente, c'est juste après, en fonction de la pathologie.
En cette période d'épidémie, cela permet d'éviter la contamination dans la fameuse "cour des miracles", cette immense salle d'attente où l'on patiente d'habitude aux Urgences.
Reportage Franck Grassaud et Benjamin Métral
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Une fois le tri passé, dans le cas des grippés, l'orientation se poursuit, gérée par un logiciel sur lequel le rouge s'impose de plus en plus souvent, en raison du public âgé qui débarque aujourd'hui aux urgences. Le parcours passe parfois par la salle de déchocage, d'urgence absolue, lors de problèmes respiratoires.
Dans ce cheminement des victimes d'épidémies hivernales, ce qui change ici, c'est la création d'une unité spéciale. 7 chambres dédiées exclusivement à la grippe. Et pour cause, elle tue encore en 2018.
Après un premier pic épidémique enregistré durant les fêtes, la situation semble se stabiliser. Mais la grippe connaît souvent un second pic. Dans ce service des urgences, on s'y prépare déjà.