Un quiproquo qui finit bien : dans l'Ain, un petit garçon de deux ans qui avait trompé la vigilance de ses parents et s'était retrouvé seul dans la rue, a été recueilli par la police avant de rejoindre sa famille affolée par sa disparition.
Un petit garçon de deux ans, en pyjama, qui marchait tout seul dans la rue... C'est l'étrange rencontre faite ce vendredi 19 mai 2023, peu après 8h00 du matin, par une habitante d'un quartier résidentiel de Bourg-en-Bresse. Constatant que l'enfant était seul, sans personne à proximité, elle l'a recueilli et a aussitôt prévenu la police, rapidement arrivée sur les lieux.
Trop petit pour s'exprimer
Le petit garçon était apparemment trop jeune pour pouvoir dire qui il était et où il habitait, mais il ne présentait aucun signe de maltraitance. Les premières recherches effectuées sur place n'ayant donné aucun résultat, les policiers sont revenus avec l'enfant au commissariat, avant de prévenir le parquet et confier le bébé à la Maison de l'Enfance de Bourg-en-Bresse.
Une enquête de voisinage a été immédiatement lancée avant que la grand-mère de l'enfant appelle le commissariat pour signaler sa disparition. Les enquêteurs se sont rendus au domicile de la famille. Ils y ont trouvé les parents, un couple de trentenaires complètement affolés par la disparition de leur fils. La mère de l'enfant était en état de choc. Le père a expliqué aux policiers s'être levé à 11h00 et avoir alors remarqué l’absence de son jeune fils. Il ne s'est pas immédiatement inquiété, supposant que sa femme avait déposé l'enfant à la crèche avant d'aller travailler.
Un quiproquo et une peur bleue
Or, il n'en était rien. La mère de l'enfant était effectivement partie travailler de bonne heure, mais sans emmener l'enfant. La porte d’entrée étant restée ouverte, ce dernier avait quitté le domicile tout seul. C'est en appelant sa femme pour vérifier qu'elle avait bien déposé le petit à la crèche que le père avait compris que leur enfant avait disparu.
Après avoir été auditionnés, les parents ont pu récupérer leur enfant, en bonne santé. La peur et l'affolement qu'ils ont éprouvés justifie sans doute que le parquet ait fait le choix de ne pas engager de poursuites à leur encontre pour «délaissement de mineur».