Olga Givernet, ingénieure aéronautique de 35 ans qui pilotait la République en Marche dans l'Ain, s'est imposée dans la troisième circonscription, frontalière avec la Suisse où elle a travaillé une dizaine d'années. Avec 61,86 % des voix, elle a battu la sortante LR Stéphanie Pernod-Baudon (38,14).
Originaire des Yvelines, installée dans l'Ain depuis 2007, elle se presentait sans étiquette aux législatives partielles au printemps 2016, à la suite à la démission d'Étienne Blanc (LR), premier vice-président de la région
Auvergne-Rhône-Alpes.
Encartée au MoDem de 2014 à 2015, elle quitte le parti qui l'avait séduite pour son "approche modérée" au moment des régionales, refusant le rapprochement avec Les Républicains "bien trop à droite" de Laurent Wauquiez.
Conseillère municipale de Saint-Genis-Pouilly (9.900 habitants) sur une liste divers gauche, cette fille de psychologue scolaire et de chef d'entreprise se dit "démocrate" et rejoint en juillet 2016 le mouvement d'Emmanuel Macron, dont elle devient la référente départementale.
Jusqu'à son élection au Conseil régional fin 2015, Olga Givernet travaillait à l'aéroport de Genève comme spécialiste des aménagements d'intérieurs de jets privés après trois ans passés en Nouvelle-Zélande. Elle est mariée et mère de deux enfants.