Les Masters de pétanque ont fait étape à Trévoux dans l’Ain le 17 et 18 août. Si on imagine ce sport plutôt réservé aux anciens, il attire pourtant de nombreux jeunes. Rencontre avec les moins de 15 ans.
Du haut de leurs neuf ans, ils ont tous des joueurs de pétanque aguerris. A Trévoux ce mercredi 17 août, de jeunes Aindinois affrontent les meilleurs nationaux pour la 6ème étape des Masters de pétanque.
« On a gagné la première partie et puis on a gagné celle-là », se félicite Cléa Develay , 9 ans, du club Saint-Jean-le-Vieux. Après avoir vu son père jouer à la pétanque, la petite fille décide de s’y mettre elle-aussi. « Je voulais faire un sport qui me défoule et qui me permet de me concentrer. Des fois je ne suis pas assez », souligne Cléa.
« Je voulais venir au master parce que je voulais faire de la compétition », assure Raphaël Heu, lui aussi âgé de 9 ans. Depuis trois ans, cet ancien champion de l’Ain catégorie benjamin prend plaisir à « tirer, jouer et s’amuser ».
Une histoire de famille
Pour ces petits passionnés, la compétition est souvent une affaire de famille. Chez les Heu, tous sont coachés par leur père.
« Ça fait longtemps qu’il joue donc il nous a poussé. On a joué ensemble, moi j’ai accroché et mon frère aussi est mordu », raconte Tristan Heu, 14 ans. « C’est un sport qui demande beaucoup d’adresse, forcément les enfants adorent ça ! Ils veulent tous tirer mais on n’a pas tous le don de pouvoir tirer », sourit Philippe Heu avant d’ajouter : « c’est un sport qui permet aussi de se connaitre ».
L’entraînement comme secret
Sur le terrain d’à côté, Elyo Berne 13 ans, prend aussi la pétanque très au sérieux. « Je m’entraine avec mon papa. On fait des fois des parties et des fois je fais du tir un peu comme ça pour me perfectionner », à peu près tous les deux jours. La persévérance d’Elyo, « venu pour beaucoup s‘amuser mais aussi un peu gagner » est une fierté pour sa famille qui le suit dans ses compétitions.
« On a eu de la chance de faire plein de nationaux. On est allée à Bourg-Saint-Andéol, à Montélimar, demain on va au Puy. On est des fans, on les suit pour les encourager C’est important pour nous d’être là pour les voir », témoigne Magali Berne, la mère d'Elyo.
Le rêve de ses jeunes : jouer un jour sur le terrain des adultes. La relève est assurée.