Parqué près de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry, un troupeau d'ovins saisi pour maltraitance près de Belley, dans l'Ain

Dans l'Ain, un troupeau de près de 200 moutons et brebis sauvé par la SPA et l'association Naturama. Les animaux étaient victimes de mauvais soins de la part de leur éleveur. Ces ovins ont été saisis et transporté près de Lyon.

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Le troupeau de 200 ovins est actuellement parqué près de Lyon. Ces moutons, brebis et agneaux ont été confiés aux bons soins de l'association Naturama. Ces animaux ont été saisis début novembre près de Belley, dans l'Ain, en raison de maltraitances. Une opération menée en collaboration avec la SPA. Les bêtes ont été mises à l'abri près de l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry. 

Les ovins ont été installés sur une parcelle de 9 hectares prêtée par la SNCF.

"On a fait venir le service vétérinaire, on a fait un état des lieux et on a débuté deux traitements, l'un pour la gale et les vers, et un traitement pour requinquer les bêtes," explique Jean-Marc Eudier, berger et membre de l'association Naturama. "Mais ces bêtes ne sont pas habituées à être ensemble," ajoute-t-il.

Etat sanitaire "déplorable"

Un inspecteur de la SPA supervise les opérations. Pour des raisons de sécurité, l'homme reste anonyme. Il a constaté des actes de maltraitance et des sévices graves sur ces animaux. Le propriétaire des ovins serait même un récidiviste. "Il avait un cheptel de 150 bêtes, disait-il. Puis on est passé à 188. Ce dernier a volontairement masqué des cadavres de moutons sous une cuve à eau découpée en deux," explique ce dernier. L'inspecteur évoque 5 cadavres de moutons et 3 bêtes agonisantes. 

Pour Christophe Darpheuil, le Directeur de l'association Naturama, les bêtes recueillies connaissent des carences alimentaires. "On passe tous les deux jours pour les nourrir. Des voisins les alimentent en eau régulièrement. Mais on part d'un état sanitaire déplorable. Je pense que toutes ne survivront pas," explique Christophe Darpheuil. 

L'éleveur mis en cause risque jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende. L'association espère, une fois que ces bêtes "requinquées", les placer en éco-pâturage auprès de propriétaires responsables.

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