150 à 200 personnes étaient présentes ce samedi 23 juillet à Douvres (Ain) pour rendre hommage aux victimes du quintuple meurtre qui a eu lieu dans la semaine. Le public a convergé vers la maison de la famille où le drame s'est produit.
Alors que la petite commune de Douvres dans l’Ain est toujours sous le choc du quintuple meurtre qui a eu lieu dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 juillet, une marche blanche était organisée en ce samedi 23 juillet au matin.
C’est à la demande d'une partie des habitants de Douvres qu’un tel moment de recueillement a été programmé ce samedi matin entre la mairie et la maison familiale où a eu lieu le drame.
Beaucoup d'émotion
Notre équipe présente sur place, pour suivre cet événement, nous a décrit une foule, peut-être 150 à 200 personnes, empreinte d’une grande émotion. Parmi les personnes présentes, on trouvait des connaissances de la famille, des amis des enfants, mais aussi de simples citoyens marqués par ce fait-divers hors norme.
Armé d'un fusil et d'un sabre, le tueur de 22 ans s'en était pris à son père de 51 ans, à la compagne de ce dernier (48 ans), à sa soeur âgée de 17 ans, à la fille de sa belle-mère âgée de 15 ans, et à l'enfant issu de la nouvelle union, un garçon de 4 ans.
Il avait ensuite été mortellement blessé mercredi par le GIGN après s'être retranché toute la nuit dans la maison, refusant obstinément de se rendre.
10 minutes de silence complet
Le parcours de la marche blanche était modeste, quelques centaines de mètres entre la mairie et le lieu du drame où fleurs, peluches et bougies ont été déposées et où le public s'est recueilli 10 minutes dans un silence complet.
"On est là pour aider la famille, on est solidaire de tous les habitants qui sont ici", a confié Mickaël Briat, 41 ans, très choqué. "Mon fils va à la crèche avec le petit qui est malheureusement décédé, donc on est là pour leur rendre hommage et les soutenir", poursuit d'une voix tremblante ce cariste né à Douvres, glaïeuls blancs en main. (suite après la vidéo)
Ce drame constitue l'une des tueries familiales les plus meurtrières en France de ces dernières années. Le parquet a ouvert une enquête pour homicides volontaires. Une seconde enquête portera sur l'usage de leurs armes par le GIGN.
