Le parti socialiste vient d’officialiser l’exclusion de Jean Mallot. Ce dernier avait décidé de se présenter face à la candidate officielle du PS, sur la première circonscription de l’Allier, au mois de juin.
La nouvelle est tombée vendredi en fin d’après-midi. La direction nationale du Parti socialiste a décidé d’exclure Jean Mallot du parti. Une décision prise lundi 27 févier par le bureau national qui s’appuie sur les dispositions de l’article 4.3.3 des statuts du Parti : « sont réputés exclus les membres du Parti candidats à un poste électif pour lequel les instances du Parti ont investi un autre candidat ».
« C’est absurde et incompréhensible ». La réaction de Jean Mallot ne se pas fait attendre. « Cette décision est cohérente avec la volonté, incompréhensible, des instances nationales du PS d'imposer dans la circonscription de Moulins la candidature d'une conseillère régionale d'Ile de France élue à Paris depuis à peine un an », explique Jean Mallot dans un communiqué.
« Je suis implanté depuis plusieurs années. Tout le monde me connaît et depuis deux ans ils savent que je suis candidat pour cette élection sur la circonscription de Moulins », continue le candidat joint par téléphone.
Malgré la décision de la fédération nationale Jean Mallot a donc décidé, de maintenir sa candidature, mais pas sous les couleurs du Parti socialiste.
Pour la fédération du Parti socialiste de l’Allier cette « attitude est irresponsable ». Pour Nicolas Brien, secrétaire départemental de la fédération
« on a l’assurance d’avoir un second tour extrême droite/droite ».
Pour ces élections le parti a décidé que chaque département devait avoir une circonscription féminine. Dans l'Allier, il s'agit donc de la 1ère circonscription, à Moulins.
« Magali Alexandre est petite fille d’agriculteur dans le département. Elle est née et a grandi entre Moulins et Yzeure. Ses parents sont des militants associatifs reconnus dans la région », insiste Nicolas Brien.
Elle aurait passé l’ensemble de sa scolarité jusqu’au Baccalauréat à Moulins, avant de rejoindre Lyon, puis Paris pour ses études. Elle a travaillé à l’Assemblée nationale de 2006 à 2012 comme collaboratrice parlementaire puis conseillère du groupe socialiste chargée du suivi de la commission des lois. Elle est militante socialiste depuis 10 ans.
« Le machisme et la politique à papa n’ont plus leur place au Parti socialiste », termine le secrétaire départemental du parti.