Un laboratoire du sommeil a ouvert ses portes le 15 février dernier, à la clinique Saint-Odilon de Moulins. Cette unité de six lits permet de diagnostiquer les altérations du sommeil qui peuvent avoir des conséquences graves sur la qualité de vie.
La création de ce nouveau service en Auvergne est le moyen de désengorger celui du centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand, qui fut le premier à voir le jour en France en 1991.
Le laboratoire du sommeil, qui a ouvert à la clinique Saint-Odilon de Moulins, permet de détecter les problèmes liés au sommeil d'un patient. Pour cela, un enregistrement est demandé par le médecin traitant.
Une nuit de sommeil enregistrée et filmée
Troubles respiratoires ou neurologiques, les raisons d'un mauvais sommeil sont nombreuses. Pour les révéler, le patient va dormir bardé de petits capteurs. Toute la nuit, une infirmière surveille les tracés des enregistrements. Certains patients sont même filmés pour voir s'ils bougent en dormant alors que les capteurs indiquent des variations.
Le lendemain matin, le médecin peut donner un diagnostic. S'il s'agit d'un problème d'apnée du sommeil par exemple, pour retrouver une bonne qualité de vie et éviter un problème cardiovasculaire, le traitement est simple, il faut dormir avec un masque à oxygène. L'air insufflé ouvre naturellement les voies aériennes supérieures.
Les médecins estiment qu'en France 1 personnes sur 10 souffre de troubles du sommeil.