Comme de nombreux départements français, l’Allier est touché par la sécheresse. La préfète du département a pris un arrêté vendredi 29 juillet, afin de limiter davantage l’usage de l’eau.
Toute la France métropolitaine, à l'exception de Paris, des Hauts-de-Seine et de la Seine-Saint-Denis, est placée depuis jeudi 28 juillet en alerte sécheresse à différents niveaux, soit 93 des 96 départements de métropole, a indiqué le ministère de la Transition écologique. Le département de l’Allier n’échappe pas à la règle. Vendredi 29 juillet, la préfète d’Allier a pris un arrêté afin de limiter l’usage de l’eau. Dans un communiqué, la préfecture indique : « Les bassins versants du Sichon, de la Bouble et du Boublon et du Cher en amont de Chambonchard sont placés en crise. Les débits constatés sur ces bassins versants sont particulièrement faibles. Les bassins versants de l’Oeil et de l’Aumance et de l’Acolin sont placés en alerte renforcée. Les bassins versants de l’Allier, de la Loire et de l’Andelot sont placés en alerte. Les autres bassins versants du département sont placés en vigilance ».
Eviter le gaspillage
L’arrêté préfectoral est accessible en ligne, avec tous les détails réglementant les usages de l’eau. Sur les bassins versants placés en vigilance, l’ensemble des usagers et acteurs économiques sont invités à adopter un comportement écoresponsable et à éviter toute forme de gaspillage de l’eau.
La préfecture poursuit : « Sur les bassins versants de l’Allier, de la Loire, de l’Andelot, de l’Oeil et de l’Aumance, de l’Acolin, de la Bouble et du Boublon, du Sichon et du Cher en amont de Chambonchard, l’arrêté préfectoral fixe des restrictions d’usage de l’eau à compter du lundi 1 août 2022 ».
Des contrôles possibles
En fonction de l’évolution de la situation hydrologique, les mesures de restriction pourront être étendues ou renforcées dans les prochains jours. D’une manière générale, la préfète rappelle à tous que l’eau est une ressource limitée qui doit être économisée. Ces mesures de restriction visent à diminuer la pression de prélèvement sur les bassins concernés. Des contrôles seront effectués par les services de police de l’eau et l’office français de la biodiversité. Le non-respect des prescriptions d’un arrêté sécheresse est une contravention passible d’une amende de 1500 € maximum pour les personnes physiques pouvant aller jusqu’à 5 fois ce montant pour les personnes morales.