Alors que la fin des vacances d'été se profile doucement à l'horizon, il est déjà temps de préparer la rentrée et penser aux fournitures scolaires. Pour aider à supporter cette charge financière, l'ARS a été versée aujourd'hui, et devrait bientôt arriver sur le compte des allocataires.
À quelques semaines seulement de la reprise de l'école, l'heure est à l'achat des fournitures scolaires. Et cela tombe bien, puisque l'allocation de rentrée scolaire (ARS) a été versée ce 16 août. Elle aide ainsi à acheter fournitures mais aussi vêtements, et ainsi à être prêt pour la rentrée. Crayons, stylos, cahiers, classeurs : la liste est parfois très longue, et très coûteuse aussi. L'ARS est donc appréciée. "Ca a un côté rassurant, on sait qu'à la fin du mois on aura cette prime-là, donc on peut se permettre un peu plus de choses, les enfants peuvent par exemple se faire un peu plus plaisir avec des beaux classeurs alors qu'ils auraient dû se contenter de produits de base autrement", estime une Auvergnate en pleines courses de rentrée. Une autre allocataire rappelle, "un enfant, d'une saison à l'autre, il grandit, il change, il faut le rhabiller totalement, trouver la tenue automne, puis ce sera la tenue hiver". "Cela va me permettre de leur offrir des vêtements de marque que je n'aurais pas pu leur offrir sinon, et ça en plus des fournitures scolaires", conclut enfin une mère de famille.
Chaque année, le jour de versement de l'ARS marque un peu la date de début des achats de rentrée dans les magasins. "Lorsque l'allocation de rentrée scolaire tombe, c'est le moment où le mouvement s'accélère chez nous, confirme David Portier, responsable de rayon au centre E. Leclerc de Clermont-Ferrand, et ça se cumule avec le fait que c'est le retour des vacances et que les gens s'y prennent souvent un peu au dernier moment."
L'allocation de rentrée scolaire est versée sous conditions de ressources. Son montant est révisé chaque année et pour la rentrée 2018, il varie entre 367 et 401 euros selon l'âge de l'enfant. De quoi couvrir les frais de rentrée en septembre, mais pas seulement. "Cela permet aussi de couvrir un peu plus loin que seulement septembre, mais aussi octobre, novembre, décembre, sur des besoins supplémentaires qui pourraient arriver pour les enfants", estime Charlotte Hubert-Boyer, directrice adjointe de la caisse des allocations familiales du Puy-de-Dôme.
Dans le Puy-de-Dôme, 25 000 foyers bénéficient de cette prestation sociale. Elle représente 15 millions d'euros pour la caisse d'allocations familiales du département.