Comme le veut l'adage "Pastis par temps bleu, pastis délicieux". L'occasion de découvrir la production artisanale d'Alexandre, 25 ans, dans la campagne dauphinoise.
Alexandre Matraire, 25 ans, était étudiant en école de commerce à Grenoble. Aujourd'hui, il est producteur de pastis depuis Saint-Sauveur, où son grand-père et son père cultivaient la noix.
Il s'est donné du mal pour produire son "pastis dauphinois". Il a sillonné les routes près de Toulouse et Carcassonne, pour rencontrer les "anciens", ceux qui connaissent le secret de la fabrication à l'ancienne de cet apéritif anisé, à partir de plantes uniquement.
Badiane, réglisse, absinthe,... c'est tout ce qu'il consent à nous révéler de sa recette. Et pourquoi choisir de faire du pastis d'ailleurs? "On fait bien du vin dans toute la France, pourquoi pas du pastis? interroge-t-il dans un sourire. C'est plus un trésor national qu'un trésor marseillais je trouve."
Un amour du pastis qui fait recette grâce aux restaurateurs des environs, 2 700 bouteilles vendues l'année dernière et, Alexandre l'espère, 3000 cette année.
Reportage de Vincent Lemiesle et de Franck Ceroni