Un jeune homme de 18 ans a été arrêté hier à son domicile familial près de Dijon.Il est suspecté d'avoir lancé des appels anonymes menaçants contre des lycées parisiens.L'enquête devra établir s'il est aussi à l'origine des appels de même nature visant des lycées lyonnais le 1er février dernier
Un jeune homme de 18 ans a été interpellé lundi près de Dijon dans l'enquête sur des appels anonymes menaçant des lycées parisiens courant janvier,
Les investigations techniques menées par l'Office central de lutte contre la cybercriminalité (OCLCTIC) ont mené les enquêteurs à l'adresse IP (numéro d'identification de la connexion internet, ndlr) de ce jeune homme.Son rôle éventuel dans cette affaire reste encore à déterminer.Du matériel informatique a été saisi.
Le jeune homme a été transféré vers les locaux de la Sûreté territoriale de Paris, chargée de l'enquête sur les appels menaçants passés à des lycées parisiens."L'enquête cherche à établir s'il y a un lien entre les appels visant des lycées parisiens et les menaces contre des établissements de province, notamment à Lyon.Rien n'est exclu", a expliqué une source judiciaire.
Le 1er février , 6 établissements lyonnais avaient recu des apples indiquant la présence d'une bombe. Les alertes avaient concerné les lycées Edouard-Herriot (6e arrondissement), Ampère (2e), Jean-Perrin (9e), la cité scolaire internationale (7e), ainsi que les collèges Henri-Longchambon (8e) et Jean de Verrazane (9e). Seuls le lycée Edouard-Herriot et le collège Longchambon avaient été évacués temporairement pour des inspections menées par la police.
"Je n'y crois pas, ce n'est pas un nuisible. Dire qu'on va faire sauter un lycée ou faire un attentat, ce n'est pas du tout son genre. Je n'en sais pas plus", a
déclaré à France 3 Bourgogne, le père du jeune homme présent au moment de son interpellation à son domicile de Marsannay-le-Bois (Côte-d'Or).
Lundi 1er février et pour la troisième fois en moins d'une semaine, des lycées et collèges français et britanniques avaient reçu des menaces anonymes par téléphone, entraînant la mise à l'abri des élèves, voire leur évacuation.A chaque fois, la police n'avait rien trouvé et les lycées avaient repris leur fonctionnement habituel.