Alors que la préfecture d'Ardèche avait annoncé la fin du port obligatoire du masque dans des espaces publics peu peuplés, elle a finalement reporté cette initiative, ce mercredi 19 mai, à la demande du gouvernement.

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Attention, rétropédalage ! Mais peut-être le dernier... Alors que la préfecture d'Ardèche avait annoncé la fin du port obligatoire du masque dans des espaces publics peu peuplés, elle a dû se résoudre à reporter cette initiative, ce mercredi 19 mai, à la demande du ministre de la Santé.

 

Un pas en avant, mais un pas reporté

Dans la pratique, l'annonce semblait animée par le bon-sens. Alors que de récentes études, notamment américaines, démontrent que le port du masque en extérieur n'a qu'un faible intérêt pour limiter la propagation du Covid-19, et au moment où la France lève une première partie des restrictions nationales imposées pour lutter contre la pandémie, la préfecture d'Ardèche avait annoncé, ces derniers jours, que le port du masque pouvait être abandonné en extérieur dans les endroits les moins peuplés. Mais le signal envoyé pouvait être un peu prématuré, alors son ministère de tutelle l'a rappelée à l'ordre. Sur son site internet, elle rappelle finalement que l'obligation de port du masque est maintenue "dans tout le département". Sur Twitter, les services du préfet expliquent : "afin que les règles du port du masque soient harmonisées entre tous les départements, la publication de l'arrêté préfectoral assouplissant le port du masque en Ardèche est reportée de quelques jours." 

 

 

De la différence entre "pouvoir" et "vouloir"


Le ministre de la Santé Olivier Véran avait estimé lundi que la France allait "bientôt" arriver à un point où le masque ne sera plus obligatoire en extérieur, sans toutefois donner de date."Factuellement les préfets ont le droit, une fois qu'ils se sont concertés avec les ARS (Agences régionales de santé, ndlr) d'imposer le port du masque ou pas en extérieur mais le moment n'était pas venu d'envoyer ce signal aux Français", a commenté le ministre de la Santé, Olivier Véran, sur LCI. "Je n'ai pas dit aux préfets qu'on pouvait enlever le masque, j'ai dit que -dès que nous le pourrions et que ce moment viendrait notamment dans les espaces très aérés, quand on se promène dans des parcs, quand on est sur la plage-, je souhaite que nous puissions rapidement proposer aux Français de ne plus être obligés de porter le masque", a-t-il ajouté. Le gouvernement "espère fortement" que les Français ne soient plus obligés de porter le masque en extérieur cet été, a également souligné mercredi son porte-parole Gabriel Attal.

 

Bas les masques

Mais sans attendre l'horizon estival, certaines villes ou préfectures ont annoncé ces derniers jours un allègement, voire une levée de l'obligation de porter le masque barrière. A Arcachon, en Nouvelle-Aquitaine, haut lieu du tourisme balnéaire, le masque n'est plus obligatoire sur l'espace public depuis mercredi, a annoncé le maire LR Yves Foulon, au vu d'"une nouvelle situation favorable". Le masque reste de rigueur dans les lieux clos et aux abords des écoles. En Charente-Maritime où le taux d'incidence est l'un des plus bas de France (47 cas pour 100.000), le préfet prolonge jusqu'au 15 juin, le port du masque "dans les espaces publics" mais la liste des communes se réduit: seulement une dizaine de communes concernées, notamment sur l'Ile de Ré et La Rochelle, très touristiques. Dans le Grand Est, le préfet de la Moselle lève à partir de mercredi l'obligation du port du masque dans les communes de moins de 2 500 habitants "au regard de l'amélioration notable des indicateurs sanitaires" dans le département. Et en Ardèche donc, on attend finalement encore un peu. La page se tourne à des vitesses différentes, mais l'important... C'est qu'elle se tourne !

 

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