Attentats à Paris : rétablissement des contrôles aux frontières

François Hollande a "décidé le rétablissement immédiat des contrôles aux frontières" et non "la fermeture" comme annoncé dans un premier temps par le président de la République vendredi soir après les attentats en série à Paris qui ont fait au moins 120 morts.

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Le rétablissement des contrôles aux frontières avait en fait déjà été décidé et mis en oeuvre à compter de ce vendredi pour un mois, afin de sécuriser l'entrée sur le territoire dans le cadre de la conférence de Paris sur le climat (COP21), prévue du 30 novembre au 11 décembre, où 195 délégations officielles sont attendues.

Le président François Hollande avait annoncé dans sa première intervention depuis l'Elysée vendredi soir "la fermeture des frontières" pour "nous assurer que personne ne pourra rentrer pour commettre quelque acte que ce soit. Et en même temps que ceux qui auraient pu commettre les crimes qui sont hélas constatés puisse également être appréhendés, s'ils devaient sortir du territoire".

Le ministère des Affaires étrangères avait précisé par la suite qu'aux frontières terrestres "des contrôles sont effectués aux points de passages routiers, ferroviaires,maritimes et aéroportuaires"."Les aéroports continuent de fonctionner. Les liaisons aériennes et ferroviaires sont assurées", a-t-on ajouté au Quai d'Orsay.

L'état d'urgence décrété vendredi par le chef de l'Etat permet aux autorités "d'interdire la circulation des personnes ou des véhicules", d'instituer "des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé" et d'interdire le séjour dans une zone géographique "à toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l'action des pouvoirs publics", selon la loi de 1955 qui l'a créé.

Outre le décret sur l'état d'urgence, le Conseil des ministres a adopté un second décret pour renforcer les mesures dans l'ensemble des communes d'Ile-de-France."Ces dispositions permettent l'assignation à résidence de toute personne dont l'activité est dangereuse, la fermeture provisoire des salles de spectacles et des lieux de réunion, la remise des armes et la possibilité de procéder à des perquisitions administratives", a précisé l'Elysée.

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