Un Conseil restreint présidé par François Hollande a débuté vendredi à l'Elysée à 15h30, après l'attentat qualifié de "terroriste" par le chef de l'Etat commis dans une usine de Saint-Quentin-Fallavier (Isère).
Il s'agit de "faire le point des derniers éléments connus sur l'attentat", a indiqué l'entourage du président de la République, ajoutant que sera également évoquée lors de cette réunion l'attaque à Sousse, en Tunisie, qui a fait le même jour 27 morts, dont des touristes étrangers.
Le chef de l'État, qui est revenu précipitamment de Bruxelles après l'attentat en Isère, a convié à ce Conseil le Premier ministre Manuel Valls (en visio-conférence depuis la Colombie) ainsi que les ministres Laurent Fabius (Affaires étrangères), Christiane Taubira (Justice), Jean-Yves Le Drian (Défense). Bernard Cazeneuve (Intérieur), qui s'est rendu sur les lieux de l'attaque, participe à la réunion par téléphone.
M. Hollande a estimé depuis Bruxelles que cet attentat, qui a fait un mort, un chef d'entreprise du Rhône, et au moins deux blessés, était "de nature terroriste dès lors qu'il a été retrouvé un cadavre décapité avec des inscriptions".
"L'intention ne fait pas de doute" puisqu'il s'agissait pour son ou ses auteurs de "provoquer une explosion", a-t-il souligné promettant d'"éradiquer les groupes et les individus qui sont responsables de tels actes".