Chaque jour, une personnalité du festival va nous présenter une œuvre qui sera donnée dans la soirée à la Chaise-Dieu. Pour inaugurer la rubrique, Julien Caron, le directeur du festival se lance et nous initie au Grand concert symphonique, reprise à l'identique de celui du 25 septembre 1966.
Au programme ce soir, un grand orchestre et un piano ! En 1966, un homme, un pianiste d'origine hongroise, Georges Cziffra, décide de donner un concert dans cette abbatiale pour restaurer les grandes orgues. Il se produit un concert absolument fabuleux : 2000 personnes installées dans cette abbatiale pleine à craquer pour assister à la rencontre entre un homme et ce patrimoine merveilleux au.est la Chaise-Dieu.
Ce soir, nous allons rééditer l'exact programme, les mêmes œuvres :une symphonie de Scubert, deux œuvres concertantes pour piano et orchestre dont La danse macabre de Liszt qui est en fait une forme d'illustration de la danse macabre qui est dans l'abbaye, cette sorte de bande dessinée qui va être illustrée par la musique ce soir.
Pour jouer, nous avons un grand pianiste, mais aussi un grand acteur, car Pascal Amoyel, qui est l'un des derniers élèves de Georges Cziffra, qui est à l'origine du festival, va se mettre dans la peau de son maître pour incarner ce que Georges Cziffra a pu faire le 25 septembre 1966, c'est-à-dire redonner le même programme, être au clavier et se mettre dans la peau de Georges Cziffra. C'est un double-rôle que nous propose Pascal Amoyel ce soir, d'acteur et de musicien, avec l'orchestre national d'Ile-de-France.