Deux jours après l'avalanche mortelle qui s'est conclue par le décès d'un lycéen dans le Vercors, l'autopsie ne permet pas de déterminer les causes exactes de son décès. Des examens complémentaires doivent encore être menés.
Si Renaud est mort à la suite de la violence de l'avalanche ou s'il est mort en raison de l'absence de Détecteur de Victimes d'Avalanches, qu'il refusait de porter, les conclusions de la Justice ne seront pas les mêmes. D'où l'importance de l'autopsie. Et finalement, l'examen pratiqué ce vendredi 30 janvier n'apporte pas encore de réponses.
Selon le procureur de la République de Grenoble, qui s'est confié au Dauphiné Libéré, "l'autopsie a permis d'établir qu'il y avait eu polytraumatisme et lésions d'étouffement". Autrement dit, Renaud peut être aussi bien mort du choc que de son ensevelissement sous 1m50 de neige.
Des examens anatomopathologiques, relativement longs, doivent encore être programmés. Des cellules ou des tissus prélevés sur un organe vont être examinés au microscope.
Quant à l'information judiciaire pour "homicide involontaire", elle sera ouverte lundi. En attendant, un nouveau témoin de l'avalanche s'est fait connaître. Les gendarmes procèdent à son audition.