Auvergne-Rhône-Alpes: Wauquiez dévoile son "budget de rupture"

Le nouveau président d'Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, va couper dans le train de vie de la région et ses subventions pour réussir à économiser 75 millions d'euros sur son budget 2016 comme il l'avait promis.

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Il s'agit d'un "budget de rupture" qui doit permettre, selon lui, de "sortir du gaspillage" du précédent exécutif régional, tenu par les socialistes, a-t-il expliqué ce vendredi 1er avril, lors d'une conférence de presse.

Sur 2,9 milliards d'euros de budget, il va ainsi rogner 17 millions sur le fonctionnement de la région en réduisant les indemnités des conseillers régionaux, la rémunération des collaborateurs du cabinet ou en supprimant les téléphones portables de tous. Sans compter les gains de productivité dus à la fusion des deux régions.

Laurent Wauquiez souhaite également une "redéfinition des politiques" régionales en baissant par exemple de près de 5 millions d'euros les subventions aux associations, notamment celles qui organisent des événements culturels à l'étranger. Il entend également demander des pénalités à la SNCF lorsque les TER seront en retard ou en grève. "Sur la dernière grève du 9 mars, on a demandé 340.000 euros à la SNCF", illustre-t-il.

Ces économies ne s'accompagneront d'aucune hausse d'impôts mais d'une augmentation de l'investissement de 100 millions. Sur les 897 millions d'investissements prévus, la région souhaite  privilégier les infrastructures numériques (très haut débit) ou les transports. La sécurisation des lycées et des abords des gares est également au programme même si les portiques annoncés dans les lycées ont été reçus avec hostilité par les proviseurs et les parents de plusieurs établissements.

Le chef de file du Front national dans la région, Christophe Boudot, n'a pas souhaité commenter ces annonces car il n'avait toujours pas reçu les éléments du budget, pourtant diffusés à la presse. "C'est un foutoir pas possible, on n'a jamais vu ça", s'est-il indigné. "On ne peut pas travailler, on n'a pas accès aux informations", a-t-il encore déploré, accusant au passage Laurent Wauquiez d'avoir repris un certains nombres de propositions du FN.

Contacté, le groupe socialiste n'avait pas réagi dans l'immédiat.

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