Le professeur d'éducation physique qui encadrait la descente où 2 lycéens lyonnais ont été tués par une avalanche aux Deux-Alpes était sorti en novembre d'un séjour en hôpital psychiatrique.L'encadrant et son groupe avaient déjà emprunté la veille cette même piste fermée.
Le professeur qui encadrait les dix lycéens pris dans une avalanche mortelle aux Deux-Alpes (Isère) mercredi, était sorti en novembre d'un séjour en hôpital psychiatrique et s'était déjà engagé avec des élèves sur la piste fermée la veille du drame.
L'enseignant prenait un lourd traitement, notamment des anti-dépresseurs et des stabilisateurs d'humeur. Au CHU de Grenoble, où il a été placé en garde à vue, il a d'ailleurs demandé à retourner en hôpital psychiatrique.La veille de l'avalanche, ce professeur et des élèves avaient déjà descendu la
piste noire fermée sur laquelle s'est produit le drame, qui a coûté la vie à deux lycéens et à un touriste ukrainien, selon cette même source, confirmant une information du quotidien régional Dauphiné Libéré.A ce moment-là, certains élèves avaient refusé de s'engager sur cette piste.
Ce professeur d'EPS au lycée Saint-Exupéry de Lyon avait appris à skier en autodidacte et il n'avait pas regardé la météo le matin des faits. Météo France annonçait alors un risque "marqué" d'avalanche (de niveau trois sur une échelle de cinq).Au moment de s'engager sur la piste, "il a estimé qu'il pouvait y aller et a dit en garde à vue qu'il n'avait pas vu le danger".
"C'est un peu l'histoire de la Germanwings", a résumé une source proche de l'enquête , en laissant entendre qu'il allait falloir déterminer comment la responsabilité d'un groupe de lycéens avait pu être confiée à ce professeur en dépit de son état mental fragile.
L'enquête pourrait ainsi se pencher sur les responsabilités de sa hiérarchie et de l'établissement scolaire.
L'enseignant prenait un lourd traitement, notamment des anti-dépresseurs et des stabilisateurs d'humeur. Au CHU de Grenoble, où il a été placé en garde à vue, il a d'ailleurs demandé à retourner en hôpital psychiatrique.La veille de l'avalanche, ce professeur et des élèves avaient déjà descendu la
piste noire fermée sur laquelle s'est produit le drame, qui a coûté la vie à deux lycéens et à un touriste ukrainien, selon cette même source, confirmant une information du quotidien régional Dauphiné Libéré.A ce moment-là, certains élèves avaient refusé de s'engager sur cette piste.
Ce professeur d'EPS au lycée Saint-Exupéry de Lyon avait appris à skier en autodidacte et il n'avait pas regardé la météo le matin des faits. Météo France annonçait alors un risque "marqué" d'avalanche (de niveau trois sur une échelle de cinq).Au moment de s'engager sur la piste, "il a estimé qu'il pouvait y aller et a dit en garde à vue qu'il n'avait pas vu le danger".
"C'est un peu l'histoire de la Germanwings", a résumé une source proche de l'enquête , en laissant entendre qu'il allait falloir déterminer comment la responsabilité d'un groupe de lycéens avait pu être confiée à ce professeur en dépit de son état mental fragile.
L'enquête pourrait ainsi se pencher sur les responsabilités de sa hiérarchie et de l'établissement scolaire.
Hier déjà , lors de sa conférence de presse, le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat évoquait de façon allusive la fragilité du professeur qui encadrait la sortie , évoquant la nécessité de procéder à son expertise psychiatrique.
Les circonstances de l'avalanche qui a coûté la vie à deux lycéens lyonnais et à un touriste ukrainien aux 2 Alpes sont desormais plus claires .Le groupe de lycéens a bien bravé le danger alors qu'il était encadré. Le professeur a été placé en garde à vue pour homicides involontaires.
Première nuit en garde à vue pour le professeur du Lycées St Exupéry :
Le professeru responsable de la sortie où deux lycéens lyonnais ont perdu la vie dans une avalanche aux Deux Alpes a pase sa première nuit en garde à vue à l'hopital de Grenoble