L'Académie de Lyon regroupe le Rhône, l'Ain et la Loire. Ce jeudi, 34 137 candidats passent le baccalauréat en 2017, un millier de plus que l'année dernière. Le plus jeune a 14 ans et le plus âgé 59 ans. En 2016, 89,6 % des prétendants sont devenus bacheliers.
Les candidats au baccalauréat général sont les plus nombreux (18 359), devant ceux qui préparent un bac professionnel (8 640) ou un bac technologique (7 138). Le Rhône en totalise 20 686, la Loire 7794, et l'Ain 5633.
Lors de la session 2016, 62,6% des lauréats du baccalauréat général ont été reçus avec mention, dont 14% avec mention « très bien » (avec une moyenne générale égale
ou supérieure à 16/20). Parmi les lauréats du baccalauréat technologique, 42,6% ont obtenu une mention, 1,9% une mention « très bien ».
Dans l'académie, 266 établissementrs sont réquisitionnés pour accueillir des centres d’examens : 49 dans l’Ain, 70 dans la Loire, 147 dans le Rhône.
3 300 enseignants deviennent correcteurs et interrogateurs pour le bac général et 1800 pour le bac technologique. Ils reçoivent une indemnisation de 5 euros par copie et 9,60 euros par heure d’interrogation orale.
Prévention des fraudes
Depuis la session 2013, des détecteurs de téléphones portables sont utilisés dans les centres d’examen, durant toute la semaine que durent les épreuves écrites terminales.
En cas de flagrant délit de fraude ou de tentative de fraude, le surveillant responsable de la salle fait cesser la fraude, sans interrompre la participation à l’épreuve du candidat concerné. Un procès-verbal est dressé, contresigné par les autres surveillants et par l’auteur de la fraude ou tentative de fraude.
Une commission académique de discipline du baccalauréat prononce les sanctions Présidée par un universitaire, cette commission comprend sept membres nommés par la rectrice dont un élève membre du conseil académique de la vie lycéenne et un étudiant élu au sein du conseil d’administration d’une université
Les sanctions encourues par les fraudeurs vont du blâme à l’interdiction temporaire de se présenter à des examens ou de s’inscrire dans l’enseignement supérieur.
L’élaboration des sujets
Le choix des sujets d'examen prend plusieurs mois : en mai 2016, l’élaboration des sujets est répartie entre les académies par le ministère. Un mois plus tard, des commissions d’élaboration des sujets sont mises en place sous la responsabilité d’un inspecteur général de l’éducation nationale. En décembre, chaque sujet est soumis à des «professeurs d’essai» pour être vérifié.
Dès février, la rectrice procède au choix définitif des sujets et à leur affectation. Ils seront envoyés le mois suivant aux académies pour impression et stockage dans des locaux sécurisés. Finalement, au mois de mai dernier, les sujets sont acheminés vers les centres d’examens, puis stockés jusqu’aux épreuves.
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