Biathlon. Le grand Chelem passe par une victoire dans le relais pour Martin Fourcade

Les Français osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît: même s'ils ne sont pas favoris du relais messieurs ce samedi 12 mars, les biathlètes tricolores veulent permettre à Martin Fourcade de poursuivre sa quête d'un impensable grand chelem aux Mondiaux de biathlon.

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Le leader du cirque blanc français plane sur Oslo, depuis le début des championnats du monde. Avec quatre médailles d'or (relais mixte, sprint, poursuite et Individuel), il a déjà rejoint dans l'histoire le Norvégien Ole Einar Bjoerndalen, le seul qui avait comptabilisé quatre médailles du plus précieux métal (en 2005 et 2009).

Et il ne sera probablement pas loin de réussir le grand chelem sur les épreuves individuelles (avec la dernière épreuve la mass start dimanche), ce que personne n'a jamais fait. Mais le quintuple vainqueur de la Coupe du monde peut aussi envisager de remporter toutes les courses auxquelles il participe à Oslo.

Et cela passe par une victoire collective ce samedi, sur le relais messieurs. Sur le papier pourtant, même Martin Fourcade le reconnaît: les Français seront outsiders de cette épreuve. "Il y a une équipe qui est meilleure que nous sur le papier, c'est la Norvège. Ils ont le potentiel et ils méritent de gagner", affirme Fourcade.

Le collectif norvégien, effectivement, est impressionnant. Il y a toujours le patriarche Bjoerndalen, médaillé d'argent en sprint et poursuite, à 42 ans, mais qui a été en retrait jeudi sur l'Individuel (17e). Il y a aussi le malheureux Johannes Thingnes Boe, trois fois quatrième depuis le début des Mondiaux (en sprint, poursuite et Individuel) et qui aimerait que la route tourne.

Son frère aîné, Tarjei Boe, est lui le dernier à avoir remporté le classement général de la Coupe du monde (en 2011), avant l'ère Fourcade. Du même âge que le Français (27 ans), il passe cependant à côté de ses Mondiaux  pour le moment (54e du sprint, 31e de la poursuite et 22e de l'Individuel). Il y a enfin l'expérimenté Emil Hegle Svendsen, multiple champion du monde dans sa carrière et médaillé de bronze sur la poursuite dimanche. Un collectif qui ne demande qu'à triompher, enfin, devant ses bouillants supporteurs.

Les Allemands, également, espèrent mettre un terme à la vague bleue qui surfe sur ces Mondiaux. "Martin ne va pas gagner six médailles d'or ici, parce que nous allons gagner le relais", a asséné Erik Lesser. "Nous sommes les champions du monde en titre et notre but est de le conserver".

"Le sport, c'est ce qu'on en fait sur le terrain", a tranché de son côté Fourcade. "Alors on va se battre, d'autant que les athlètes qui composent le relais français méritent la lumière pour ce qu'ils font au quotidien. Ils méritent en fait ce que je suis en train de vivre", souligne-t-il. Avec Simon Fourcade, qui a retrouvé des couleurs sur l'Individuel (10e), Simon Desthieux et Quentin Fillon-Maillet, les Bleus ont aussi des arguments, avant que Martin Fourcade ne termine le relais.

La quête de grand chelem de Martin Fourcade semble d'ailleurs être vécue plus comme une source de motivation qu'une pression supplémentaire inutile. "On a une équipe très forte, Martin va finir et il est actuellement dans une autre catégorie dans ces Mondiaux. Le grand chelem, c'est vraiment une motivation supplémentaire, il en est capable et on y gagne aussi. On est quatre, on a tous la responsabilité de le faire", souligne ainsi Quentin Fillon-Maillet.

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