Soigner le mal par le mal ? C'est en tout cas ce que tentent de mettre à profit les chercheurs du laboratoire Smartox installé à Grenoble. Ils étudient les molécules de différents venins pour n'en tirer que leurs bienfaits.
Reportage. Dans l'antiquité, les guérisseurs utilisaient déjà le venin pour soigner certaines maladies. Aujourd'hui, plusieurs venins sont observés à la loupe pour en extraire leurs vertus thérapeuthiques. Le venin de scorpion, d'araignée et même de serpent peuvent s'avérer utiles dans certains cas très précis.Les molécules de ces venins, les "peptides", constituent une source prometteuse pour créer de nouveaux médicaments. Les perspectives sont encourageantes notamment contre le cancer, la douleur, le diabète et même l'hypertension. Les chercheurs isolent les molécules de venins afin de pouvoir détacher celles qui ont un intérêt.