Ce samedi 3 septembre, sur le parvis de la gare d'Aurillac, une centaine de personnes se sont rassemblées, à l'appel du Comité de défense des lignes ferroviaires du Cantal. Ils demandent un service ferroviaire de qualité, adapté aux besoins de la population.
A Aurillac, ils sont usagers, militants ou syndicalistes et s'inquiètent tous de l'avenir du rail dans leur département. Alors ce samedi 3 septembre, ils se sont rassemblés, devant la gare, pour dire leur inquiétude. « C’est une catastrophe, toute ma famille est dans le nord de la France et prendre le train, c’est la galère », regrette une usagère. Pourtant, de grands chantiers de maintenance ont été lancés, comme celui entre Aurillac et Arvant, sur la ligne vers Clermont-Ferrand : 9 mois de fermeture et 60 millions d'euros investis.
Plus au sud, 20 millions ont aussi été injectés sur la ligne Aurillac - Brive. « Ça fait 15 ans qu’on fait des travaux sur les lignes ferroviaires mais qu’on voit le service se réduire dans le département. Cela fait 15 ans que les Cantalous se déplacent de moins en moins vite et de plus en plus difficilement », explique Michel Leron, du comité de défense des lignes ferroviaires du Cantal.
Des exemples prometteurs
L'une des idées de Michel Leron et du Comité de défense des lignes ferroviaires du Cantal, ce sont les navettes en train entre le domicile et le travail ou l'école, en espérant avoir le même succès que le comité voisin de l'Aveyron. Avec l’aide de la population et des politiques, ils ont obtenu le maintien de la ligne entre Béziers-Neussargues et Paris. « Cela fait 25 ans que cette ligne est toujours là. Cette année, elle est renouvelée dans la convention « trains d’aménagement du territoire », c’est-à-dire un train financé par l’Etat jusqu’à 2034. On prouve que nous avions raison et que les usagers ont besoin du rail dans le Massif Central », se félicite Frédéric Laur, du comité de défense de la ligne Béziers - Paris.
Les comités réunis espèrent obtenir le soutien des politiques locaux, tous absents ce matin, avant de possibles discussions avec la direction régionale et nationale de la SNCF.