Pour se déplacer, comment échapper au diktat de la voiture individuelle ? Peut-on uniformément repenser les transports quotidiens, que l’on vive en région parisienne ou dans le Cantal ? Deux ministres sont venus débattre à Aurillac.
Pour se déplacer, comment échapper au diktat de la voiture individuelle ? Peut-on uniformément repenser les transports quotidiens, que l’on vive en région parisienne ou dans le Cantal ? Deux ministres sont venus débattre le 6 novembre à Aurillac.
Le Cantalien Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des Territoires, et Elisabeth Borne, ministre chargé des Transports, ont délivré le 6 novembre le même message : " Les Français ne sont pas égaux face aux Transports" sous entendu les territoires ruraux ne doivent pas être les grands oubliés des assises nationales de la mobilité.
Lancés à l’automne en septembre, ces rendez vous préparent la loi d’orientation prévue pour le début de l’année 2018. 40 réunions publiques sont programmées jusqu’en décembre et visent notamment des villes moyennes comme Aurillac en Auvergne Rhône Alpes, Cahors en Occitanie ou Saint Amant Montrond dans le Centre Val de Loire.
Une plateforme participative recueille les contributions des usagers des transports dans leur vie quotidienne. Elles reflètent leurs besoins autour du vélo, du train, du bus et des parkings pour les voitures.
Aurillac, préfecture la plus enclavée de France, est traversée par la RN 122. Il faut plus de 2 heures pour se rendre à Clermont-Ferrand, et au moins 3 heures pour aller à Montpellier. Cette situation est vécue comme un frein pour les chefs d’entreprises du Cantal.
Dans ce département rural, le désenclavement routier est toujours perçu comme une priorité. "Bougeons les lignes" : telle est l’ambition ministérielle, en sachant que le gouvernement fera des choix et ne pourra pas tout financer.