L'émotion est toujours vive dans le monde du rugby et à Aurillac, dans le Cantal, cinq jours après la mort de Louis Frajrowski. Malgré l'autopsie, les causes du décès du rugbyman de 21 ans restent inconnues.
À Aurillac, dans le Cantal, les habitants continuent de rendre hommage à Louis Frajrowski. Seul ou en groupe, des anonymes déposent des mots, des fleurs ou se recueillent simplement devant l'enceinte du stade Jean Alric, cinq jours après la disparation du jeune trois-quarts aurillacois.
"C'était un gars très gentil, adorable, on adorait le voir jouer, ça a été un choc terrible pour la population, s'attriste Jacques, un abonné su stade aurillacois, et les joueurs, ses copains mettront du temps à s'en remettre. J'ai vu un joueur à la boulangerie, il était livide, incapable de parler."
Le décès du jeune rugbyman, après un placage rugueux au cours du match amical contre Rodez, continue de susciter l'émotion. L'autopsie ne permet toujours pas d'expliquer avec certitudes les causes de l'arrêt cardiaque, et donc de dire s'il a un lien avec le plaquage. Néanmoins, cela n'empêche pas les passionnés de rugby de s'interroger.
"Mourir à 21 ans, sur un terrain … ce n'est pas ça le sport. Non le sport c'est la convivialité, la gaïté, la bonne humeur, déplore Louis, également habitué du stade, peut-être qu'il y a un petit peu trop de violence sur les terrains, certains plaquages sont un peu dangereux."
La dépouille du jeune homme est exposée depuis mardi matin aux pompes funèbres d'Aurillac. Il sera inhumé vendredi 17 août à Montpellier. Sur le terrain, les joueurs ont repris l'entraînement. Dimanche 19, ils rencontrent l'équipe d'Oyonnax pour le premier match de la saison, avant lequel un hommage sera rendu au jeune rugbyman décédé.