Samedi, à 16h15 à Toulouse et en direct sur notre antenne, le Stade Aurillacois et l'Aviron Bayonnais joueront la finale de Pro D2. Le vainqueur évoluera la saison prochaine en TOP 14. A Aurillac, joueurs et supporters sont dans les starting-blocks.
Pour les supporters aurillacois, c'est une évidence : pas question de rater la finale ! Samedi, ils seront encore nombreux en rouge et bleu dans les travées d'Ernest Wallon à encourager leur équipe contre les basques de L'Aviron Bayonnais. A Toulouse, l'ambiance promet d'être très chaude...
Au guichet du stade Jean Alric, où chacun se presse pour acheter les précieux sésames qui permettront d'assister aux matchs, les pronstics vont bon train "On les a battus ici, c'était serré à Bayonne, il faut y croire". "Le plus gros souci, ce sera l'arbitrage". "Ils sont forts, mais les aurillacois auront moins de pression qu'eux, et on sera assez nombreux pour les soutenir !"
Après un dimanche passé en famille où entre copains, les joueurs du stade enchaînent une semaine de prépartation ponctuée de larges plages de récupération. Ils ont aussi profité de leur journée de repos pour regarder l'autre demi-finale et découvrir le nom de leur futur adversaire.
"J'ai entendu qu'Etcheto a dit que nous étions les favoris, mais il rigole je pense : on sait très bien que ce sont eux les favoris, c'est eux qui ont le gros budget, c'est le grand club. Ils ont l'histoire du club qui va avec eux donc bien évidemment, c'est eux les favoris et nous les petits," sourit Pierre Roussel, plus confortable comme le reste de son équipe dans cette place d'outsider. Pour Maxime Petitjean, le constat est le même : "C'est eux les favoris ! Après, ils ont vraiment envie de retrouver le Top 14. Nous, maintenant qu'on est ici, on a envie d'y goûter aussi, donc je pense que ce sera un match serré qui risque de se jouer sur des détails. Mais ce sont deux équipes qui envoient du jeu, donc je pense que si le temps est de la partie, ça devrait faire un match sympa."
Pour les supporters aurillacois, 4000 billets ont été mis à la vente dès dimanche après midi. En milieu de matinée, lundi il n'en restait plus que quelques centaines de disponibles.