Cantal : le centre de balnéo du Rouget à l'épreuve de la crise du COVID 19

Dans le Cantal, en ce mois de septembre, l'activité du centre de balnéo du Rouget est loin d'avoir repris son niveau d'avant la crise du COVID 19. Pour cette petite structure, la situation devient très inquiétante.

Dans le Cantal, la fréquentation du centre de balnéo "Les Bains du Rouget" a fortement baissé depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus COVID 19. Le bassin est quasiment vide en ce mois de septembre, le paradis pour un couple de vacanciers venu se relaxer : « On n’est pas du tout les uns sur les autres, au contraire. C’est vraiment très agréable, très relaxant », se réjouissent ces clients du centre.

Des bassins "vides"

Le départ de la majorité des touristes et une clientèle locale qui peine à revenir, c'est la difficile équation que doit gérer Odile Villaret, la directrice des Bains du Rouget. « Ça donne des bassins vides comme aujourd’hui, comme hier (dimanche 20 septembre NDLR) où nous avons fait 10 entrées. En temps normal on peut avoir un dimanche à 50 personnes. C’est vrai que ça commence à être vraiment inquiétant », explique la directrice.

Un protocole sanitaire strict pour rassurer 

Ici, un protocole sanitaire très strict est en place : sens de circulation, désinfection systématique, de quoi rassurer la clientèle, selon Guillaume Muet, maître-nageur : « On travaille dans une atmosphère chlorée. Au-delà de ce chlore, nous avons un protocole de désinfection assez poussé, assez contraignant pour nous, donc je pense qu’on est quand même à l’abri, et on ventile, aussi. »

Entre 10 000 et 15 000 euros de pertes potentielles

A l'accueil, il y a bien quelques réservations, mais pour assurer la rentabilité des bains, il faudrait accueillir environ 50 personnes chaque jour. Odile et son équipe en reçoivent environ 70 par semaine, depuis quelques temps : « On a des appels de gens qui nous disent que quoi qu’il arrive ils ne viendront pas. Pour les autres, le plus difficile est de rentrer, après, ils se sentent rassurés », tempère Odile Villaret. Rien que pour le mois de septembre, la structure pourrait perdre entre 10 et 15 000€.
 
Dans le Cantal, en ce mois de septembre, l'activité du centre de balnéo du Rouget est loin d'avoir repris son niveau d'avant la crise du COVID 19. Pour cette petite structure, la situation devient très inquiétante. ©L.Theodore/L.Ribes/A.Cretin
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