Le soleil pointe le bout de ses rayons et les jardiniers commencent à sortir leurs outils. Mais dans les jardins ouvriers d’Aurillac, le travail a déjà commencé pour certains. C’est le cas de Jean Privat, un jardinier amoureux de sa terre et ses légumes.
A 83 ans, Jean Privat travaille toujours aussi minutieusement sa terre. Les beaux jours sont de retour, tout comme le jardinier. Chaque année, à la même période, il s’occupe de sa petite parcelle. Jean Privat ne traite pas sa terre ni ses légumes. Il laisse faire la nature et sa biodiversité, il donne juste un petit coup de main. « Je ne fais pas parti des écologistes, je le suis moi-même, comme ça, pour moi et pour les autres aussi », explique le jardinier.
Et sinon, son autre occupation c’est de surveiller ses amies, les abeilles : la parcelle de Jean est l’une des seules à posséder une ruche.
On compte 256 parcelles de jardins ouvriers à Aurillac. Avoir des légumes sains et à moindre coût, tout en faisant des connaissances, c’est ce qui explique l’intérêt croissant pour les jardins ouvriers.