Une quarantaine de pompiers venus de toute la France participent depuis le 7 septembre au 23e challenge national de parapente des sapeurs-pompiers. Et pour la première fois, ils ont volé au dessus des monts du Cantal.
Ils ont attendu un peu, beaucoup, mais ils ont bien fait : alors que les conditions de vol n'apparaissaient pas vraiment comme optimales, le ciel a fini par se dégager, les sommets sont apparus... Une bonne nouvelle pour les 46 pompiers parapentistes qui guettaient l'horizon : ils n'auront pas à quitter le col de Redondet pour chercher une autre aire de decollage.
Pour le décollage, tout s'annonce donc bien. Après, il ne reste plus aux participants qu'à rallier les 8 balises posées le long du parcours, 8 lieux visibles du ciel. Les pilotes doivent les survoler en un minimum de temps : Puy de la tourte, Puy Griou, Puy Violent, Puy Mary… Le circuit donne à voir aux visiteurs l'un des plus beaux panoramas aériens du Cantal.
C'est Marc Faucher, le directeur de l'épreuve, qui a tracé le parcours. "J'ai privilégié le survol des point les plus connus pour que les candidats survolent notre pays, avec un parcours assez facile, assez ludique qui ramènera sur Mandailles."
Mais la météo est capricieuse. Au sol les pilotes s'interrogent de nouveau sur les possibilités de décollage et sur les conditions de vol. C'est le moment choisi par l'équipée pour envoyer un fusible. Un fusible ? "C'est lui qui montre les conditions et le chemin aux autres. Il se sacrifie un peu, parce qu'il n'est pas certain d'arriver à faire ce qu'il envisage de faire. En fait, c'est un petit sacrifice qui donne beaucoup d'indications à ceux qui vont partir derrière !" explique avec le sourire Régis Ammari, qui n'est visiblement pas ... le fusible.
La route est ouverte : les uns après les autres les pilotes s'élancent. Ils sont 46 à être venus pour voler au dessus du Cantal : un record en 23 ans d'existence du challenge. L'an prochain un autre challenge partira d'autres montagnes.