Condamné pour l’odeur du fumier et de ses vaches, un agriculteur du Cantal soutenu par son village

A Lacapelle-Viescamp,  petit village du Cantal, la population continue de se mobiliser pour venir en aide à un éleveur condamné à déplacer son troupeau de vaches ainsi que le stockage de fumier. Incommodé par l’odeur, un couple de voisins avait saisi la justice. 

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Pour ses voisins, l’odeur du fumier et des vaches était devenue insupportable à tel point qu’ils avaient saisi la justice. Condamné à déplacer une partie de sa ferme et à la mettre en conformité avant le 8 janvier 2018, un éleveur de Salers, à Lacapelle-Viescamp, dans le Cantal a reçu, vendredi 12 janvier, la visite d'un huissier. Ce dernier a constaté que, conformément aux injonctions de la justice, les ballots d’enrubannage avaient bien été déplacés. En revanche, les animaux de Nicolas Bardy, l’agriculteur, sont toujours à l’abri, dans l’extension de son étable… ce que la justice lui interdit.

Même s’il a décidé de se pourvoir en cassation, en attendant, le paysan est tenu d’éloigner les vaches et les ouvrages de stockage du fumier et du lisier à 50 mètres des plaignants. Impossible selon lui. « L’exploitation est ancienne (depuis 1802), les limites de propriété ne sont pas modulables, les riverains sont de tous côtés » insistent les instigateurs d’une pétition en ligne qui a déjà recueilli plus de 117.000 soutiens.



Selon l’éleveur, le coût des travaux s’élève à 200.000 euros. Un investissement qu’il dit ne pouvoir financer.
Reste que l’agriculteur est passible d’une amende de 1.000 euros pour les animaux à chaque visite de l’huissier  et de 100 euros/jour pour le lisier. Aussi, les habitants du village ont décidé de venir en aide à l’éleveur en lançant une cagnotte en ligne. 

Lundi 15 janvier, le Comité de soutien avait déjà reçu plus de 1400 euros. 

A Lacapelle-Viescamp, petit village du Cantal, une partie de la population se mobilise pour venir en aide à un éleveur condamné à déplacer son troupeau de vaches ainsi que le stockage de fumier. Incommodé par l’odeur, un couple de voisins avaient saisi la justice. Vendredi 12 janvier, un huissier a dressé un premier constat. Intervenants : Stéphanie Fourcat, Membre du comité de soutien à Nicolas Bardy / Nicolas Bardy, Agriculteur à Lacapelle-Viescamp



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