Observant une augmentation des cambriolages en février 2018, les gendarmes du Cantal ont mobilisé leurs forces en créant un groupe d’enquête spécifique. L’auteur des faits a été arrêté 13 jours plus tard.
Dès le mois de février les gendarmes du Cantal ont constaté plusieurs cambriolages dans les secteurs de Naucelles, Jussac et Vic-sur-Cère. La répétition des faits les a vite amenés à constituer un groupe d’enquête et de lutte anti-cambriolage (en terme technique un GELAC) qui permet de détacher des militaires sur une opération spécifique. La cellule, active dès le 1er mars, a identifié une Clio grise vue sur les différents secteurs concernés.
Le 13 mars en fin de matinée, alors qu’un cambriolage vient de se commettre, la brigade motorisée d’Ytrac repère une voiture similaire, équipée de fausse plaques. Le conducteur refuse de s’arrêter et franchit un barrage. Un peu plus tard, le véhicule abandonné est repéré à Saint-Cirgues-de-Malbert par l’hélicoptère d’Egleton. A terre, des gendarmes de Saint-Martin-Valmeroux, Pleaux, Mauriac, Saint-Cernin et Laroquebrou se déploient et finissent par interpeller le fugitif qui s’était caché dans la végétation. Ils retrouvent aussi une chasuble de chantier qu'il utilisait lors de ses repérages ainsi que divers outils employés au cours des cambriolages.
L’homme, déjà condamné par le Tribunal de Grande Instance de Nîmes était porteur d’un gramme 47 de cannabis et positif au dépistage de stupéfiants. Il a reconnu son implication dans une dizaine de cambriolages et de vols dans le département. Joints par téléphone, les gendarmes du Cantal indiquent que "l’enquête se poursuit pour mettre en lien tous les éléments collectés" par le GELAC depuis le début de son activation.