Dans le Cantal, les deux députés sortants ne se représentent pas aux élections législatives, ils l’ont annoncé tous les deux via Facebook. Alain Calmette qui n’a pas été investi par La République En Marche ! dit sa déception. Alain Marleix sera le suppléant de Jean-Yves Bony.
Les deux députés sortants du Cantal Alain Marleix et Alain Calmette partagent au moins deux points communs : ils ne se représentent pas pour les élections législatives des 11 et 18 juin prochain, et ils ont annoncé leur décision via Facebook.
Le plus déçu est assurément le socialiste Alain Calmette, député de la première circonscription qui avait élu pour la première fois en juin 2012. Il écrit sur sa page Facebook : "Je ne serai pas candidat aux élections législatives de juin prochain. Après avoir longuement hésité, j'ai finalement pris cette décision difficile pour ne pas rajouter de la confusion à la confusion, de la division à la division, pour ne pas donner l'impression de m'accrocher à mon mandat de manière irrationnelle, pour ne rien faire qui puisse nuire à la réussite de la période qui s'ouvre.
J'ai indiqué ma déception de ne pas être investi par En Marche, j'ai dit ce que j'avais sur le cœur face à cette situation".
Je n'y reviens pas, la page est tournée. Alain Calmette
Le 11 mai dernier il écrivait déjà : "Bon, c'est comme ça. Je ne suis pas investi. Je suis déçu car j'ai été un des premiers députés à soutenir Emmanuel Macron. J'étais présent au meeting fondateur de sa candidature, le 12 juillet 2016 à la Mutualité à Paris, parmi seulement 15 parlementaires". Alain Calmette
Dans la deuxième circonscription du Cantal, Alain Marleix, figure marquante du RPR, de l'UMP puis des Républicains met fin à une série de 6 mandats consécutifs débutée en avril 1993 (et seulement interrompue de juin 2007 à novembre 2010 lorsqu’il était membre du gouvernement). Il sera le suppléant de Jean-Yves Bony, candidat de la Droite, du Centre et des Indépendants. Une décision qu’il motive par sa volonté de se "consacrer pleinement à la Région Auvergne Rhône Alpes et aux nouvelles responsabilités qui m'y attendent". Fort de son expérience de parlementaire, il semble déjà avoir tracé la feuille de route de son éventuel successeur "A l'Assemblée Nationale, Jean-Yves Bony saura travailler, défendre et voter, toujours en faisant prévaloir tant l'intérêt de la France que celui du Cantal lorsque cela sera nécessaire et en s'affranchissant de considérations partisanes".
Avec Valérie Cabecas, Vice Présidente du Conseil Départemental, qui assurera la coordination de la campagne, il dessine une future répartition des rôles entre eux trois "une véritable équipe où demain Valérie Cabecas pourra faire le lien avec le Conseil Départemental et où je ferai le lien avec la Région", Jean-Yves Bony faisant le lien avec l’Assemblée Nationale.